Exposition

16 février 2021

Pour l’amour de l’art : une exposition engagée dans les rues de Nantes

Suite à la décision du gouvernement en décembre 2020 de fermer les lieux d'exposition ouverts au public face à la pandémie, une exposition à ciel ouvert "Pour l'amour de l'art" est organisée par une quarantaine d'artistes auteurs pour exprimer leur colère. Durant cette journée de collage, Fragil a suivi quatre artistes qui souhaitent sensibiliser le public à la détresse du milieu culturel.

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26 octobre 2020

“Ainsi soient-elles” Le collectif d’artistes qui sort des diktats

L’exposition “Ainsi soient-elles” s’est tenue du 1er au 13 septembre 2020 à la galerie Rive de Loire à Ancenis. Ce projet collectif d’artistes s’est donné pour objectif d’apporter un regard croisé sur le corps des femmes, partant du constat que les corps sortant du diktat “jeune et mince” ne sont pas assez représentés.

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2 mars 2020

Rencontre.s Mouvement.s : La libre association

Offrir à de jeunes exilés, nombreux sur Nantes, un espace de rencontre, incluant l’expression corporelle, la danse, tel était le pari de Sandra Walle danse thérapeute et Cécile Heulin éducatrice spécialisée, toutes deux formées à la danse et engagées au sein de « la libre association ». Cette dernière basée dans le quartier de la Bottière a pour objectif de développer la création individuelle et collective par des ateliers artistiques.

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24 octobre 2019

Charlie Chaplin, « Du chaos naît une étoile »

Du 18 octobre 2019 au 3 février 2020 se tient l’exposition « Charlie Chaplin dans l’œil de l’avant-garde » au Musée d’Arts de Nantes. Fragil s’est donc rendu sur les lieux pour le vernissage afin de découvrir ou re-découvrir les œuvres de ce rebelle en avance sur son temps et celles de ses confrères avant-gardistes.

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21 octobre 2019

Pratiques et rituels alimentaires vus par des femmes musulmanes

Dans le cadre de l’événement « Se nourrir avec la planète » sur un mode café citoyen, des femmes de toutes origines géographiques et de religion musulmane, résidant sur différents quartiers de Nantes - dont un petit groupe plus particulièrement de la Bottière - répondent aux questions de citoyens nantais de tous horizons, autour des rituels alimentaires.

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3 octobre 2019

Disgusting Food Museum : vous en reprendrez bien un peu ?

Disgusting Food Museum prend ses quartiers au Hangar à bananes du 25 septembre au 3 novembre 2019. Cette exposition venue de Suède (Malmö) présente 80 des aliments considérés comme les plus dégoûtants au monde. Une illustration originale de la dimension culturelle de l’alimentation et une invitation à revoir nos conceptions de ce qui est mangeable ou pas.

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13 mai 2019

Robert To : Cuba dans la peau

Le photographe nantais Robert To expose au Centre régional information jeunesse (CRIJ) des Pays de la Loire à Nantes du 10 au 31 mai dans le cadre du festival Tambours et tropiques organisé par le Pannonica.

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29 avril 2019

Exposition Romain le Badezet

Le 21 mars eu lieu une rencontre, à la bibliothèque Expression Livre de Nantes sud, quartier Ripossière : parmi les livres, Romain le Badezet expose une partie de ses œuvres.

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26 avril 2019

Éloge de la sensibilité : l’art du 18ème siècle valorisé au Musée d’Arts de Nantes

Du 15 février au 12 mai 2019, le Musée d’Arts de Nantes présente, en partenariat avec les musées de Bretagne, une exposition qui réunit les plus importants tableaux français du 18ème siècle. Ce sont plus de 65 peintures conservées dans les institutions de Bretagne qui vont ainsi permettre de découvrir l’évolution de la peinture française sur un siècle, sous l’angle de la naissance du nouveau concept de sensibilité.

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26 novembre 2018

Un retour vers le passé…

Les archives départementales de la Loire-Atlantique vous accueillent jusqu'au 07 avril 2019 pour venir découvrir l’exposition Retour de Guerres. Cette exposition va vous faire faire un bond en arrière et vous embarquer au cœur de la 1ère guerre mondiale.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017