28 septembre 2018
« Nous les appelons Vikings »
Cette année, le voyage à Nantes accueille entre les murs du château des Ducs de Bretagne une exposition qui a de la hargne : « Nous les appelons Vikings ».
Cette année, le voyage à Nantes accueille entre les murs du château des Ducs de Bretagne une exposition qui a de la hargne : « Nous les appelons Vikings ».
Jusqu'au 25 octobre 2018*, l'espace Simone de Beauvoir, situé quai Ernest Renaud à l'arrêt de tram Gare Maritime, accueille l'exposition de Marie Marchand, peintre-sculptrice, sobrement intitulée « Encre et Terre »: des corps suggérés et sublimés grâce à de l'encre de Chine fabriquée maison, ou à de l'argile "engobée", y sont donnés à voir... Rencontre à supplément d'âme.
Depuis le 13 juin, Quentin Ferjou, jeune photographe professionnel, expose au Crij de Nantes. Mordu de voyage, il présente ses expositions "Sur les rives du Mekong" et "Sur la route des Incas". Fragil l'a rencontré... en vidéo.
Fragil a rencontré Chama Chereau, jeune photographe, qui expose son travail au Crij jusqu'au 2 juin. Rencontre en vidéo.
Sans doute êtes vous déjà passés devant cette vitrine sans prétention, mais l'aviez-vous seulement remarquée ? Saviez-vous qu'il s'y vendait des œuvres originales ? Il y a de cela quelques semaines nous avions rencontré Brice Peter, le fondateur de la galerie Art Me! située 9 Rue de la Barillerie à Nantes, à deux pas des Galeries Lafayette. Sa démarche de démocratisation de l’œuvre d’art, atypique et généreuse nous avait beaucoup intéressés à Fragil. Cet aspect éducation à l’art faisait en effet parfaitement écho à notre éducation aux médias. Nous aimons et défendons cette idée, au cœur de notre démarche, selon laquelle la culture appartient à tous et à toutes. Que nous pouvons nous l’approprier. C’est donc avec dépit, et alors que l’article qui devait la présenter était encore en écriture, que nous avons appris la fermeture de cette galerie pas comme les autres. Les manifestations de 2016 qui quatre mois durant ont mis à mal notre centre ville lui ont porté un coup financier qui s’est avéré fatal. Art Me!, ce lieu iconoclaste qui avait su fédérer public, galeries et collectionneurs, a fermé ses portes le 10 mars.
Gangster Doodles, c'est le surnom de ce dessinateur canadien, Marlon Sassy*, venu exposer son travail dans le cadre de la 14ème édition du festival Hip Opsession. S'il portraitise à l'envi moult célébrités, l'homme tient à rester discret, mais nous a tout de même accordé une petite interview...
Rock ! Une histoire nantaise, nouvelle exposition temporaire du Château des ducs de Bretagne, a ouvert ses portes et ses amplis guitare. Plus qu’une rétrospective sur un style musical, c’est l’histoire politique et sociale des musiques actuelles à Nantes qui est présentée ici. Fragil vous fait la visite guidée.
Depuis le 22 février dernier et jusqu'au 17 mars prochain, l'ancien restaurant solidaire Pierre Landais s'est mué en espace d'art, manière de dire au revoir : la structure va être détruite mais la prestation de restauration à destination des plus démunis sera relogée dans un pôle dédié en 2019.
Si le toponyme Saint Herblain ne rime pour vous avec rien, rebroussez donc chemin et venez voir l'expo de dessins signés Delphine Perret à la bibliothèque Charles Gautier-Hermeland, rien que pour le plaisir des yeux... et de changer d'avis !
Jusqu'au 14 janvier 2018, 42 artistes singuliers bousculent nos sens et nous plongent dans l'effervescence originale qui agite au Japon les mondes de l'Art et de la psychiatrie. Un voyage kaléidoscopique à la découverte de paysages intérieurs sensibles et universels.
L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.
Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.
En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »
Valentin Gaborieau – Décembre 2017