fact checking

12 février 2019

A bas les Fake News

Notre classe de 1ère CGEH a réalisé un projet sur les FAKE NEWS pendant 3 jours (le 30 novembre 2018, les 17 et 18 janvier 2019) avec Merwann Abboud, salarié de l’association d’éducation aux médias nantaise FRAGIL. Nous avons travaillé pour créer un tutoriel pour le partager sur le Facebook du lycée, nos comptes personnels facebook, instagram, etc. dans le but d’aider nos camarades et nos contacts à démêler le vrai du faux, dans les infos qui sont partagées, relayées sur les réseaux sociaux.

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2 juillet 2018

L’ère du mensonge à la maison des Arts

La ville de Saint Herblain et la maison des arts organisaient le jeudi 28 juin une conférence-débat intitulée « L’ère du mensonge ». Interpellée par le sujet, l’équipe de Fragil a assisté et participé à cette soirée très intéressante.

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19 avril 2017

Présidentielle 2017 : la parole des candidats passée au crible

À l'heure de faire un choix pour l'élection présidentielle 2017, il est souvent compliqué pour les électeurs de démêler le vrai du faux dans les déclarations des 11 candidats ainsi que de leur entourage. Depuis la fin des années 2000, des journalistes se sont spécialisés dans le fact checking, la vérification des faits, afin de lutter contre les fausses informations.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017