film

6 mars 2020

FilmmakErs, le documentaire de Julie Gayet et Mathieu Busson, libère la parole des femmes réalisatrices

Le mercredi 4 mars, le cinéma Gaumont de Nantes a reçu l’actrice et productrice Julie Gayet ainsi que Mathieu Busson venus présenter leur documentaire intitulé « FilmmakErs ». On y découvre des réalisatrices connues et moins connues du monde entier qui témoignent de leurs expériences de femmes dans le monde du cinéma. Le chemin semble encore long pour que les femmes se fassent une place au soleil dans une industrie encore bien dirigée et codée par la gent masculine.

LA SUITE...

5 novembre 2019

Une adolescence québécoise en avant-première

Le film québécois « Une colonie », lauréat de l'Ours d'argent du meilleur film au festival de Berlin et de deux Canadian Screen Awards (meilleur film et meilleure actrice), était présenté en avant-première au cinéma Gaumont de Nantes le 1er novembre. Il sort en salle aujourd'hui, mercredi 6 novembre. Découverte.

LA SUITE...

18 avril 2018

(G)RA(Z)ZIA

La grâce (« grazia » en italien), c'est ce que m'a inspiré le visionnage du dernier film de Nabil Ayouch. Voilà pourquoi.

LA SUITE...

13 avril 2018

À Contre Courant : Carpes et diem

Hugo Mourocq, ancien contributeur de Fragil, et ses acolytes Geoffrey Macé et Emmanuel Housson ont réalisé leur première fiction intitulée « A contre-courant ». Nous les avons rencontrés.

LA SUITE...

9 février 2018

Vivir y otras ficciones

Cette semaine sort le nouveau film de Jo Sol « Vivir y otras ficciones », un film délicat et drôle, Prix du Jury Jeune au dernier festival de cinéma espagnol de Nantes, qui ose parler d’un sujet tabou : la sexualité des personnes handicapées. Le réalisateur espagnol présentait son film en avant-première au Katorza mardi dernier, Fragil y était.

LA SUITE...

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017