Folle Journée

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27 Jan 2022

La Folle Journée de Nantes : « une petite pépite de musiques singulières » voulue par son fondateur René Martin.

L’éclectisme de René Martin n’est plus à démontrer. Adolescent, il était batteur dans un groupe de rock et il écoutait beaucoup de jazz avant de s’intéresser à la musique classique et à la musique de chambre. Au festival de piano de la Roque d’Anthéron, il a fait venir des grands du jazz comme Chick Coréa et Herbie Hancok. C’est donc tout naturellement qu’il a ouvert la Folle Journée de Nantes sur le jazz. Nous l'avons interviewé à ce sujet.

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24 Jan 2022

Jazz à la Folle Journée, Paul Lay et son trio improvisent sur Schubert un voyage dans une autre dimension

S’il est un artiste qui a le goût du décloisonnement de la musique classique, c’est bien lui, Paul Lay, l’un de pianiste de jazz les plus doués de sa génération. Il se produira pour la première fois avec son trio dans le cadre de la Folle Journée. Des concerts à ne pas manquer si l’on apprécie le mélange des influences, celle de la musique classique et celle du jazz.

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  • Répétitions ensemble LINKS au CCNN 02
3 mars 2017

À la Folle Journée, dansez comme vous êtes !

Quel pari fou que celui d’amener les spectateurs de la Folle Journée à danser sur une partition du compositeur contemporain Steve Reich ! C’est pourtant un défi relevé par l’ensemble musical LINKS, Sylvain Groud, chorégraphe de la compagnie MAD, et… 70 danseurs bénévoles ! Un projet en parfait accord avec le thème de la Folle journée 2017, « Le rythme des peuples », une édition consacrée à la musique de la danse.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017