grand T

12 février 2018

Le Resto du Grand T : quand jeunesse rime avec justesse

La rédaction de Fragil a été conviée à tester le nouveau Resto du Grand T. Loin de se laisser ensorceler par un repas gratuit, nous avons aiguisé nos palais pour, l’espace d’un midi, se transformer en critique gastronomique. Et force est de constater que le Resto du Grand T nous a convaincus, on s'est régalé !

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12 février 2018

Danser pour vivre

Le Grand T présentait les 22 et 23 janvier la dernière création du chorégraphe congolais DeLaVallet Bidiefono, MONSTRES / On ne danse pas pour rien, dans le cadre du festival Trajectoires. Retour à quatre mains* sur ce spectacle saisissant et fondamental.

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18 janvier 2018

Danser, un double combat

Le chorégraphe congolais DeLaVallet Bidiefono sera au Grand T les 22 et 23 janvier pour présenter sa dernière création MONSTRES / On ne danse pas pour rien.

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4 décembre 2017

Pris de Vertiges au Grand T

Le Grand T a accueilli en novembre pour cinq représentations le spectacle Vertiges, produit en janvier 2017 par MC2 Grenoble, écrit et mis en scène par Nasser Djemaï. Le spectacle sera joué en décembre dans le département, à Vallet, Châteaubriant, Machecoul et Redon.

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17 novembre 2017

Inaudible au Grand T : donner corps à la musique

Le Grand T présentait les 14 et 15 novembre la dernière création du chorégraphe suisse Thomas Hauert, Inaudible. Un spectacle où la musique devient visible et où l’interprétation dansée se joue comme l’exécution d'une partition.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017