islam

21 octobre 2019

Pratiques et rituels alimentaires vus par des femmes musulmanes

Dans le cadre de l’événement « Se nourrir avec la planète » sur un mode café citoyen, des femmes de toutes origines géographiques et de religion musulmane, résidant sur différents quartiers de Nantes - dont un petit groupe plus particulièrement de la Bottière - répondent aux questions de citoyens nantais de tous horizons, autour des rituels alimentaires.

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18 décembre 2017

Latifa: « Je vais là où il y a de la peur »

Fragil a eu la chance d'assister à la projection de "Latifa, le coeur au combat", documentaire retraçant le combat de Latifa Ibn Ziaten, mère d’Imad Ziaten, premier militaire assassiné à Toulouse par le terroriste Mohammed Merah le 11 mars 2012. Retour sur une soirée pleine d'émotions.

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27 octobre 2017

« Le baiser du ramadan » ou comment vivre un mariage islamo-chrétien ?

Journaliste et rédactrice résidant à Nantes, Myriam Blal vient de publier son premier roman « Le baiser du ramadan », sous-titré « le jour où je me suis marié avec un chrétien », un récit autobiographique sur le thème de la mixité religieuse dans le couple. Fragil a eu la chance de rencontrer cette jeune auteure de 33 ans pour une interview matinale.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017