jazz

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27 Jan 2022

La Folle Journée de Nantes : « une petite pépite de musiques singulières » voulue par son fondateur René Martin.

L’éclectisme de René Martin n’est plus à démontrer. Adolescent, il était batteur dans un groupe de rock et il écoutait beaucoup de jazz avant de s’intéresser à la musique classique et à la musique de chambre. Au festival de piano de la Roque d’Anthéron, il a fait venir des grands du jazz comme Chick Coréa et Herbie Hancok. C’est donc tout naturellement qu’il a ouvert la Folle Journée de Nantes sur le jazz. Nous l'avons interviewé à ce sujet.

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2 octobre 2019

La trompette d’Ibrahim, la générosité d’Ibé

Le 29 septembre 2019, le public nantais a eu la chance d'assister au deuxième concert de la tournée mondiale S3NS d'Ibrahim Maalouf et de sa troupe. Une prestation magique, extraordinaire, teintée d'humilité et enrichie par la présence de nombreux guests. Inoubliable !

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10 avril 2018

Avishaï Cohen, voyages en terre de Jazz

Jazzman d’origine israélienne, Avishaï Cohen s’est produit sur la scène du théâtre de la Fleuriaye à Carquefou le 30 mars dernier pour le plus grand plaisir des mélomanes venus l’écouter. Fragil y était pour vous.

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29 août 2017

Les RDV de l’Erdre 2017 : les incontournables de la programmation

Événement incontournable de la fin de l’été nantais, le festival de Jazz et Belle Plaisance, les Rendez-Vous de l’Erdre, s’apprête à nous faire vivre une 31ème édition pleine de promesses et de sons uniques. Avant le début des festivités officielles prévu pour le jeudi 31 août, le directeur artistique de l’Association culturelle de l’été, Armand Meignan, nous livre ses incontournables pour cette édition 2017.

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2 décembre 2016

Hindi Zahra, terre de contrastes

La chanteuse franco-marocaine était en concert au Théâtre municipal de Rezé dans le cadre de la programmation de La Soufflerie mercredi 23 novembre 2016. L'occasion de constater l'excellente trajectoire empruntée par l'artiste depuis son « Beautiful Tango ». 

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017