Journalisme

25 avril 2019

À la découverte de l’info avec les jeunes du Cellier

L'équipe de Fragil s'est rendue au local ado du Cellier le 17 avril dernier pour une journée consacrée au décryptage de l'information. Cinq jeunes, accompagnés par leur animateur, nous ont chaleureusement accueillis pour cette journée pleine d'ateliers.

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7 mars 2019

Depuis Mediapart : portrait d’une rédaction pendant les présidentielles

Vendredi 1er Mars, Le cinéma yonnais "Le Concorde" a mis à l'affiche le film de la réalisatrice Naruna Kaplan De Macedo. La cinéaste française s'était rendue caméra au poing dans la rédaction de Médiapart pour filmer les coulisses du journal lors de l'éléction présidentielle de 2017. Une projection qui s'est déroulée en présence du journaliste de Mediapart Stéphane Alliès.

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28 février 2019

Une journée à Vieillevigne pour parler de Youtube et des réseaux sociaux

Fragil s’est rendu à Vieillevigne, au sud de la Loire Atlantique, pour une journée consacrée aux réseaux sociaux et à Youtube. Rencontres avec des jeunes de 12 à 14 ans, venus spécialement pour cet atelier au beau milieu des vacances scolaires. Une journée cofinancée par la DRDJSCS et le Département dans le cadre du projet "Du processeur à Big Brother", réalisé en partenariat avec Les Petits Debrouillards.

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23 janvier 2019

Procès du journalisme, la parole est à la défiance

Honnis par le mouvement social et soumis à de fortes répressions policières, le monde du journalisme est malmené depuis quelques semaines. Une défiance qui s'aligne sur une mutation profonde de la profession, enfin au cœur du débat démocratique.

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8 janvier 2019

Fragil intervient 3 jours au lycée Nature de la Roche-sur-Yon

Fragil s’est rendu au lycée Nature de la Roche sur Yon en décembre dernier pour aller à la rencontre d’une classe de 1ère. Pendant trois jours nous avons proposés divers ateliers sur le journalisme, les réseaux sociaux ou encore les Fake News. Nous avons également aidé les lycéens et lycéennes à créer leur propre média sur instagram.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017