le concorde

9 novembre 2021

Fragil accompagne les Pipelettes du Concorde

Lors des vacances de la Toussaint 2021, un groupe de jeunes femmes âgées de 14 à 19 ans a été recruté pour devenir les ambassadrices du cinéma le Concorde. Fragil les a accompagnées dans cette aventure cinématographique.

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7 mars 2019

Depuis Mediapart : portrait d’une rédaction pendant les présidentielles

Vendredi 1er Mars, Le cinéma yonnais "Le Concorde" a mis à l'affiche le film de la réalisatrice Naruna Kaplan De Macedo. La cinéaste française s'était rendue caméra au poing dans la rédaction de Médiapart pour filmer les coulisses du journal lors de l'éléction présidentielle de 2017. Une projection qui s'est déroulée en présence du journaliste de Mediapart Stéphane Alliès.

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8 septembre 2017

Les 100 ans du Concorde : dénouement prévu pour ce week-end

Le Concorde, mythique cinéma d’art et d’essai nantais dont la devanture vintage trône sur le boulevard de l’égalité, s’apprête à achever les commémorations de son centenaire. Avant de vous donner le menu de la soirée de clôture, retour sur un passé riche en climax et rebondissements.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017