lieu unique

15 juin 2018

Le vent qui fait mouche

Nachlass propose d'écouter des témoignages d'individus sur leurs relations à la mort dans une circulation traversant huit pièces et, entre elles, un sas.

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13 novembre 2017

Komorebi au Lieu Unique : Art Brut, résultat net

Jusqu'au 14 janvier 2018, 42 artistes singuliers bousculent nos sens et nous plongent dans l'effervescence originale qui agite au Japon les mondes de l'Art et de la psychiatrie. Un voyage kaléidoscopique à la découverte de paysages intérieurs sensibles et universels.

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  • Réparer les vivants ©Aurélie Clement
7 avril 2017

Le cœur d’un autre

Après son succès lors du festival off d'Avignon, la pièce « Réparer les vivants », adaptée du roman éponyme de Maylis de Kerangal, est en tournée dans l'hexagone. La performance est menée avec brio par Emmanuel Noblet, qui est nominé pour la 29ème Cérémonie des Molières. Fragil a assisté au spectacle à Nantes, au lieu unique.

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17 mars 2017

« Doreen » au lieu unique : histoire d’un dernier soir

Inspiré par "Lettre à D.", déclaration d'amour d’André Gorz à sa femme en fin de vie, "Doreen" explore la relation d'un couple exclusif. Grandes pensées et petits riens s'entrecroisent une dernières fois dans ce salon où les spectateurs du lieu unique étaient conviés. Récit.

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23 décembre 2016

Est-ce que tu Baez ?

Le concept est rodé, c’est pourtant pas compliqué : rentrer, jouer du Joan Baez, sortir. Mais pour la Folk Journée #4, une jeune Néozélandaise avait envie de le faire à sa sauce en y ajoutant un peu de Connie Converse, de Karen Dalton et un peu d’elle aussi, Aldous Harding. Et autant que les reprises de Dylan par The Patriotic Sunday qui lui ont succédé, ça valait le détour.

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  • christophe
25 novembre 2016

Christophe, électrolibre

Loin des commémorations de morts d’un autre siècle et du chaos du week-end électoral américain, c’est dans le grand atelier du lieu unique qu’il fallait être, ce 11 novembre dernier, pour s’émouvoir avec sincérité.

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28 octobre 2016

Corrina Repp : la condition artistique humaine

Manière noire, souffle tangible de la voix, synth-folk sur le fil. Fille de Portland, Oregon, où la créativité se nourrit d’un cercle vertueux, Corrina Repp emmène sur la route The Pattern of Electricity (2015), son premier album solo en pas loin de 10 ans, après l’aventure du groupe Tu Fawning. Fragil l'a rencontrée lors de son passage au lieu unique le 7 octobre 2016.

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7 octobre 2016

La folle rentrée 2016 : coups de cœur de la rédaction / Musique

Fragil fait sa rentrée : les flyers et programmes des événements culturels à venir créent un patchwork coloré face à nous - ils passent de mains en mains, un brouhaha se dissipe, on papote, on discute, on partage autour de nos attentes et envies, les agendas des uns et des autres commencent à se remplir et les choix deviennent compliqués à faire. Tiens, et si on mettait en lumière les événements les plus attendus par la rédac ? Cette semaine, place à la musique.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017