motocultor

30 juillet 2019

Motocultor 2019 : rendez-vous du 15 au 18 août à St Nolff

Cette année encore, les terres morbihannaises de Saint Nolff vont trembler. La douzième édition du Motocultor, rendez-vous incontournable des amateurs et amatrices de musiques extrêmes, se tiendra du 15 au 18 août. Tour d'horizon des nouveautés du festival.

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16 juillet 2018

Motocultor 2018 : St Nolff va trembler les 17,18 et 19 Août !

Depuis 2007, le Motocultor Festival fait trembler les terres du pays vannetais. Pour cette édition le festival de musiques extrêmes s'offre, une fois de plus, la programmation de grosses pointures du style. Tour d'horizon des têtes d'affiches qui joueront les 17,18 et 19 Août prochain à Saint-Nolff.

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16 septembre 2016

Doom conquérant et Dark Fantasy : rencontre avec le groupe Conan

Fragil a rencontré Chris Fielding et Rich Lewis du trio anglais Conan, juste après leur sombre set de doom lors de la 9ème édition du festival Motocultor, qui s'est tenue du 19 au 21 août 2016 à Saint-Nolff (Morbihan). Créé par Jon Davis en 2006, le groupe a sorti son dernier opus, « Revengeance », en 2016. Ensemble, on a parlé doom, heroic fantasy, et de tout ce que le terme « heavy », difficile à retranscrire en français, signifiait en musique.

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  • Agnostic Front Motocultor
26 août 2016

Motocultor 2016 : le metal résonne en terre bretonne

La 9e édition du Motocultor s’est tenue du 19 au 21 août à Saint-Nolff (56). Rassemblant 20.000 festivaliers autour d’une programmation qui a clairement sa place parmi les gros mastodontes des rendez-vous annuels des metalleux, le Motocultor n’a pas à rougir de sa taille plus modeste, comptant cette année encore des têtes d’affiche très reconnues dans le metal comme Mayhem, Neurosis ou encore Ministry. L’organisation d’un 10e anniversaire du festival en 2017 dépendra toutefois de sa santé financière, aujourd’hui remise en question.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017