musique

19 novembre 2024

22e édition de Culture Bar-Bars : Des festivités plus diversifiées à Nantes

Les 28, 29 et 30 novembre, dans toute la France et plus particulièrement à Nantes, des spectacles et concerts auront lieu dans les bars à l'occasion de Culture Bar-Bars. Pour la 22e édition, Lyane, chargée de mission du collectif, explique que le festival continue sur sa lancée tout en apportant quelques nouveautés, comme l'élargissement aux quartiers ou la mise en avant des minorités de genre.

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  • Bertrand Cuiller - es Apartés 3 juin( photo Julien Mignot)
3 juin 2024

Le claveciniste Bertrand Cuiller achève la 2e saison des concerts baroques à la bougie avec « Heaven and Earth »

Fragil avait rencontré le musicien lors de son passage aux Folles Journées. Bertrand Cuiller est de retour à Nantes pour donner un récital de clavecin dans le cadre des Apartés organisés par l’ensemble Stradivaria lundi 3 juin à la Chapelle de l’Immaculée Conception. C’est l’occasion pour Fragil de refaire un point avec lui sur sa passion, la musique.

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  • Mathias Delplanque, musicien compositeur
6 mars 2024

Mathias Delplanque, le musicien nantais fait grandir « Les Ombres de la Bête » avec François Robin au Festival Eurofonik

Programme bien chargé pour le musicien et compositeur nantais Mathias Delplanque : après son récent passage au Blockhaus sous le nom de Lena, nous allons le retrouver le 9 mars pour la création en quatuor : « Les Ombres de la Bête », puis les 12 et 13, sa musique accompagnera le spectacle de danse d’Elise Lerat, « Rêve et Ivresse ». Il a également un gros projet en cours avec la photographe Kourtney Roy après avoir obtenu le Prix Swisslife à 4 mains.

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16 novembre 2023

La musique pour tous·tes à la médiathèque Jacques Demy

À partir du 18 novembre, empruntez une guitare ou un djembé comme vous réservez un livre ou un DVD ! La médiathèque Jacques Demy s’associe au Conservatoire de Nantes et au magasin spécialisé Michenaud pour assurer le prêt d’instruments de musique aux abonné·es du réseau de bibliothèques de la cité des Ducs.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017