musique classique

7 décembre 2021

Ferveur musicale à Saint-Céré

Suite à un magnifique concert Beethoven présenté au Château de Castelnau, le pianiste Gaspard Thomas nous a accordé un entretien, où il fait vivre son art de l’intérieur, avec passion…

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4 octobre 2019

Bizet à Saint-Céré : Confusion des sentiments

« Les pêcheurs de perles » (1863) de Georges Bizet a été un grand moment de l’édition 2019 du Festival de Saint-Céré. La mise en scène d’Eric Perez donne à cet opéra les contours d’un rêve, dans un spectacle troublant à l’atmosphère marquante, sous la direction musicale de Gaspard Brécourt, en parfaite symbiose avec le plateau.

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12 octobre 2018

Rousseau musicien : la vérité des sentiments

L’édition 2018 du Festival de Saint-Céré a été marquée par la représentation d’une rareté, « Le devin du village » de Jean-Jacques Rousseau, dans une mise en scène pleine de sensibilité et de délicatesse de Benjamin Moreau, avec la complicité lumineuse des musiciens de l’ensemble Les Monts du Reuil. Une passionnante découverte…

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017