musique

20 février 2018

Shoot oldschool à l’Altercafé

L’affiche était improbable. Grandmaster Flash, scène de l’Altercafé, un dimanche soir à Nantes. De cette rencontre avec l’un des pionniers la culture hip-hop, on ressort un peu mitigé. On vous raconte.

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26 août 2017

Cypress Hill retourne le festival Couvre Feu

Pour sa 15e édition, le festival Couvre Feu démarrait fort avec une programmation éclectique dominée par la prestation des mythiques rappeurs de Los Angeles Cypress Hill. Les festivaliers qui ont réussi à vaincre les bouchons pour s'acheminer à Frossay ont aussi pu trouver leur bonheur avec Taïro, The Angelcy, Tagada Jones ou encore DJ Pone. Retour en images.

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18 juillet 2017

L’éclectisme de Beauregard

Fragil était de retour pour démarrer cette saison estivale au festival Beauregard à Hérouville-Saint-Clair en Normandie. L’occasion d’un livetweet sur place durant les trois jours de concerts, et d’une rencontre avec Ibrahim Maalouf.

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24 février 2017

Pumpkin et Vin’S da Cuero prennent de la hauteur

Le duo hip-hop franchit une nouvelle étape dans son parcours artistique avec désormais Nantes comme base arrière. Conquis, on vous donne les principales raisons de foncer les voir sur scène le 1er mars au festival HIP OPsession ou le 9 mars à la Barkason de Rezé !

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  • trans-2016-une
16 décembre 2016

Fragil en Trans

C’est aux Transmusicales, à Rennes, que Fragil a passé 4 jours à écumer les salles de concerts et les salons d’interviews. Retour sur le festival le plus avant-gardiste et éclectique de France.

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  • seaofminds
9 décembre 2016

Sea of Minds et Bar-bars : la partie émergente

Dans le cadre de la 15ème édition du festival de culture musicale Bar-bars, Fragil a rencontré le quatuor Sea of Minds, ainsi que Tilou, membre de l’association ATAC Smile for Muzik. Rencontre avec ces acteurs de la scène musicale nantaise.

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  • christophe
25 novembre 2016

Christophe, électrolibre

Loin des commémorations de morts d’un autre siècle et du chaos du week-end électoral américain, c’est dans le grand atelier du lieu unique qu’il fallait être, ce 11 novembre dernier, pour s’émouvoir avec sincérité.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017