Nantes

28 mai 2019

Un dimanche matin sur la Terre

Dimanche 26 mai (jour de fête des mères et d'élections européennes), Joffroy et moi avons assisté à l'unique représentation du nouveau spectacle de la compagnie du Théâtre des 7 Lieues, qui signe le « Peuple de l'Arbre ». « Lila des Bois » nous a bien plu. Du haut de ses 6 ans, il me seconde pour dire pourquoi...

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24 mai 2019

Un anniversaire mémorable avec Archive

Un concert complet depuis plusieurs mois, quelques dates en France dont une ce mardi 14 mai à Nantes... Il ne nous en fallait pas plus pour aller voir Archive. Le collectif britannique est venu fêter ses 25 ans avec nous, récit de cette soirée mémorable à Stéréolux.

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21 mai 2019

Le voyage à Nantes : passeport pour l’évasion et l’étrange assuré

Le jeudi 16 mai était présenté au siège du Voyage à Nantes rue Crucy le programme de l’édition 2019 par son directeur et fondateur Jean Blaise accompagné de son équipe. Une 8ème édition concoctée avec soin qui, du 6 juillet au 1er septembre, emmènera petits et grands dans l’univers de talents des plus divers.

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13 mai 2019

Robert To : Cuba dans la peau

Le photographe nantais Robert To expose au Centre régional information jeunesse (CRIJ) des Pays de la Loire à Nantes du 10 au 31 mai dans le cadre du festival Tambours et tropiques organisé par le Pannonica.

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9 mai 2019

Aux origines du cirque Gruss

En 1970, Alexis Gruss épousait Gipsy, la fille du célèbre dompteur Firmin Bouglione. De l'union de ces deux familles incontournables du cirque contemporain en France, est né Stephan le metteur en scène du nouveau spectacle intitulé Origines. A voir au Zénith de Nantes ces 18 & 19 mai...

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30 avril 2019

Papooz, vague d’exotisme à Stéréolux

Après la sortie de leur deuxième album « Night Sketches » en mars 2019, les Papooz ont posé leur valise sur la scène du Stéréolux le mardi 16 avril dernier pour offrir au public nantais des vagues d’exotisme et de sensualité. Retour sur ce live hautement groovy.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017