Nantes

9 avril 2018

Sorg & Napoleon Maddox en interview et en live !

A l’occasion du festival Hip Opsession, Sorg et Napoleon Maddox étaient sur la scène de Stéréolux ce vendredi 9 mars. Fragil a eu l’opportunité de poser quelques questions aux membres du groupe et d’assister à leur live On vous le raconte !

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5 avril 2018

Art3f : salon international d’art contemporain

Le salon d’art contemporain avait pris place vendredi 23 mars au Parc des Expositions de Nantes. Ne connaissant pas cette manière d’exposer, je suis venue sans attentes particulières, prête à découvrir un nouvel univers.

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4 avril 2018

Hissez haut le pavillon des libertés individuelles !

Ce n’est pas parce que vous n’avez rien à dire que la liberté d’expression n’est pas indispensable. Il en va de même pour les libertés individuelles : ce n’est pas parce qu’on n’a rien à cacher que Google, Facebook ou Amazon peuvent se permettre de conserver et commercer nos métadonnées. C’est sur ce postulat que se réunissent les collectifs Traverse et OS’O dans un spectacle manifeste où pirates d’antan croisent ceux d’aujourd’hui. Dans un mouvement d’émancipation, ils partent à l’assaut de la libération de la parole, de l’accès à l’information et du droit à l’anonymat. Tel un valeureux moussaillon, Fragil a embarqué avec eux au TU à Nantes le 22 mars et en est ressorti conquis !

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28 mars 2018

Quand le soufi nous vole dans les plumes

Après Peter Brook ou encore Jean-Claude Carrière, le TU nous propose une adaptation de La Conférence des oiseaux dans le cadre du dispositif "Piste d'envol" et accompagnée par Tanguy Malik Bordage.

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27 mars 2018

TRTFF – What can I do to make you love me ?

Du 12 au 15 mars se jouait au TU à Nantes TRTFF – What Can I Do To Make You Love Me, une pièce à la fois drôle et sensible qui tente de mettre des mots sur l’un des maux du siècle : le syndrome de l’imposteur. Une création de Colyne Morange (Stomach Company), artiste compagnon du TU. Avec Elise Lerat, Quentin Ellias, Stéphane Menti, Marc Têtedoie, Tamaïti Torlasco et Marion Thomas.

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20 mars 2018

Art Me! : c’est fini !

Sans doute êtes vous déjà passés devant cette vitrine sans prétention, mais l'aviez-vous seulement remarquée ? Saviez-vous qu'il s'y vendait des œuvres originales ? Il y a de cela quelques semaines nous avions rencontré Brice Peter, le fondateur de la galerie Art Me! située 9 Rue de la Barillerie à Nantes, à deux pas des Galeries Lafayette. Sa démarche de démocratisation de l’œuvre d’art, atypique et généreuse nous avait beaucoup intéressés à Fragil. Cet aspect éducation à l’art faisait en effet parfaitement écho à notre éducation aux médias. Nous aimons et défendons cette idée, au cœur de notre démarche, selon laquelle la culture appartient à tous et à toutes. Que nous pouvons nous l’approprier. C’est donc avec dépit, et alors que l’article qui devait la présenter était encore en écriture, que nous avons appris la fermeture de cette galerie pas comme les autres. Les manifestations de 2016 qui quatre mois durant ont mis à mal notre centre ville lui ont porté un coup financier qui s’est avéré fatal. Art Me!, ce lieu iconoclaste qui avait su fédérer public, galeries et collectionneurs, a fermé ses portes le 10 mars.

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20 mars 2018

Gribouillis (hi)P(h)OP

Gangster Doodles, c'est le surnom de ce dessinateur canadien, Marlon Sassy*, venu exposer son travail dans le cadre de la 14ème édition du festival Hip Opsession. S'il portraitise à l'envi moult célébrités, l'homme tient à rester discret, mais nous a tout de même accordé une petite interview...

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017