Nantes

20 mars 2018

Gribouillis (hi)P(h)OP

Gangster Doodles, c'est le surnom de ce dessinateur canadien, Marlon Sassy*, venu exposer son travail dans le cadre de la 14ème édition du festival Hip Opsession. S'il portraitise à l'envi moult célébrités, l'homme tient à rester discret, mais nous a tout de même accordé une petite interview...

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8 mars 2018

La migration exposée à Nantes

Que sait-on exactement des migrants ? On connait surtout les gros titres des journaux, les chiffres, les funèbres nouvelles de naufrages en Méditerranée ou les camps de réfugiés aux portes de l’Europe. Mais derrière ces statistiques, existent des vies humaines et des histoires. Dans ces deux expositions, photographies, documentaires et témoignages mettent un visage sur ces milliers de réfugiés lancés sur les routes de l’exil et livrent une partie de leur histoire.

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27 février 2018

Avec NMcube, PressPepper repense son avenir

Raconter la tension d’une salle d’audience en réalité virtuelle. Diffuser l’information judiciaire sur Snapchat... Le journaliste nantais Guillaume Frouin, fondateur de l’agence PressPepper, interroge son métier à travers le dispositif NMcube. Rencontre.

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26 février 2018

Memories of Sarajevo & Dans les ruines d’Athènes

L’Europe reste toujours un questionnement permanent pour les habitants des pays membres. Ce diptyque amène les spectateurs à s’interroger sur le rôle de l’Europe ainsi que sur sa contribution lors de conflits ou de crises majeures. Memories of Sarajevo & dans les ruines d’Athènes sont deux pièces conçues et mises en scène par Julie Bertin et Jade Herbulot du collectif Birgit Ensemble. Les représentations se sont déroulées pendant trois jours au Grand T. Fragil y était pour vous.

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20 février 2018

Shoot oldschool à l’Altercafé

L’affiche était improbable. Grandmaster Flash, scène de l’Altercafé, un dimanche soir à Nantes. De cette rencontre avec l’un des pionniers la culture hip-hop, on ressort un peu mitigé. On vous raconte.

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8 février 2018

Pour que vive Marianne…

Marianne pleure, rit, pense et rêve sous les crayons de Baptiste Chouët. Elle nous livre ses pensées intimes, celles d'une République un peu perdue, légère et profonde : humaine avant tout.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017