Nantes

19 janvier 2018

Dali, à la folie

C'est l'expo-événement du moment : 300 objets issus d'une collection privée ont trouvé refuge en l'hôtel particulier La Rosière d'Artois à Nantes, devenu galerie d'art, en attendant que l'espace qui les abritait à Paris se refasse une beauté... L'occasion de (re)découvrir l'artiste catalan à l'univers mystique et mythique, jusqu'au 31 mars.

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18 janvier 2018

Danser, un double combat

Le chorégraphe congolais DeLaVallet Bidiefono sera au Grand T les 22 et 23 janvier pour présenter sa dernière création MONSTRES / On ne danse pas pour rien.

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3 janvier 2018

Festival Trajectoires : Circulez, il y a tant à voir !

Trajectoires est un nouveau festival de danse contemporaine, dont la première édition se tiendra en divers lieux de l'agglomération du 20 au 28 janvier prochain. Fort d'une programmation hyper dEnse, l’événement est une invitation à la contemplation, à la réflexion... et à la guinche !

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20 décembre 2017

Place au disque !

Les amateurs de vinyles avaient noté le rendez-vous dans leur agenda : les 25 et 26 novembre se tenait le plus grand salon international du disque de France à la Halle de la Trocardière. Au menu : vinyle, CD, Blu-ray, DVD, ouvrages et objets collectors, il y en avait pour tous les goûts!

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20 décembre 2017

Le Cirque de Noël : Entre émerveillement et interrogation

Comme chaque année, le Grand Cirque de Noël installe son chapiteau au Parc des Expositions de la Beaujoire du mercredi 20 décembre au dimanche 7 janvier. Une occasion unique d’admirer des tours de plus en plus spectaculaires. Fragil a eu la chance d’assister aux représentations en avant-première.

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18 décembre 2017

Latifa: « Je vais là où il y a de la peur »

Fragil a eu la chance d'assister à la projection de "Latifa, le coeur au combat", documentaire retraçant le combat de Latifa Ibn Ziaten, mère d’Imad Ziaten, premier militaire assassiné à Toulouse par le terroriste Mohammed Merah le 11 mars 2012. Retour sur une soirée pleine d'émotions.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017