Nantes

16 février 2021

Pour l’amour de l’art : une exposition engagée dans les rues de Nantes

Suite à la décision du gouvernement en décembre 2020 de fermer les lieux d'exposition ouverts au public face à la pandémie, une exposition à ciel ouvert "Pour l'amour de l'art" est organisée par une quarantaine d'artistes auteurs pour exprimer leur colère. Durant cette journée de collage, Fragil a suivi quatre artistes qui souhaitent sensibiliser le public à la détresse du milieu culturel.

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29 janvier 2021

Le Grand Bain : à la découverte d’un nouveau tiers-lieu nantais

En France et dans la région Pays de la Loire , les tiers-lieux connaissent un succès grandissant . Mais qu’appelle-t-on tiers-lieux ? Qu’est ce que cela recouvre ? Pour le savoir nous sommes allés à la rencontre de la responsable d’un nouveau lieu ouvert en Septembre 2020 à Nantes afin de découvrir la réalité concrète de ce nouvel espace .

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27 novembre 2020

Rock Stories- le livre : le rock « dans tous ses états »

Laurent Charliot, bien connu en Pays de la Loire pour ses nombreux livres sur le rock français, a sorti son tout nouvel opus le 15 novembre dernier : « Rock stories - 200 histoires insolites et incroyablement rock ». Nous sommes allé à sa rencontre pour évoquer la sortie de ce nouvel ouvrage dans un contexte si particulier de crise sanitaire.

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25 novembre 2020

Être chorégraphe au temps du covid

Contrairement au premier confinement, le monde de la danse peut continuer les répétitions malgré la fermeture des salles au public. Mardi 24 novembre, le gouvernement a annoncé une réouverture des lieux culturels le 15 décembre. C’est un véritable soulagement pour tous les acteurs du milieu. Mais les reports et annulations des pièces ont impactés durement la création et la diffusion des pièces. Fragil s’est intéressé au travail en temps de crise de deux chorégraphes nantais : Louis Barreau de la compagnie homonyme et Hervé Maigret de NGC25.

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29 octobre 2020

Un festival de musique sans concert ou presque, c’est possible !

Du 2 au 10 octobre 2020 s'est déroulé un festival de musique à Nantes - et oui ! -, un pari qu’à fait Pick Up Production pour cette édition particulière d’Hip Opsession Musique, sans concert ou presque. Après les bains de foule à Reboot l’année dernière, le festival s’adapte aux consignes sanitaires et met l’accent sur les valeurs de transmission et de partage du mouvement hip hop. Pour en savoir plus sur ce nouveau format, Fragil est allé à la rencontre d’Alexandre Le Clainche, chargé des relations aux publics dans l'association. Il nous en dit plus sur son métier, son engagement et sa vision de la suite.

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22 octobre 2020

L’upcycling, tendance ou concept recyclé ?

Et non, l’upcycling n'est pas une nouvelle discipline aux jeux olympiques, ni une technique de coaching à la mode. Traduit en français par surcyclage, il s’agit de réduire la production de déchets par le réemploi d’objets en fin de vie. Ces produits initialement destinés à la poubelles, sont valorisés par certains en créations uniques et originales. Fragil est allé à la rencontre de créateurs de la région nantaise qui transforment l’inutile en bijoux, meubles ou autres objets tendances.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017