Nantes

18 décembre 2019

Le Hit West Live du haut de mes 6 ans

Bonjour, je m'appelle Hermione, j'ai 6 ans et mardi soir, pour la première fois de ma vie, j'ai assisté à un concert au Zénith de Nantes : le Hit West Live. J'ai pu voir tous les animateurs de la radio Hit West et les artistes, Lunis, Defra, Jenifer, Claudio Capeo, M Pokora, Slimane et Vitaa, Gims, Caravan Palace, les Frangines, Anaïs Delva et Boulevard des Airs. Je vais vous raconter comment s'est passée cette soirée inoubliable !

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13 novembre 2019

Sugar Sammy, un fucking one man show !

L'humoriste canadien d'origine indienne, Sugar Sammy, était sur la scène de la cité des congrès le mardi 5 novembre dernier. Installé en France depuis environ trois ans, le québécois a minutieusement observé les habitudes bien françaises pour en tirer un spectacle décapant. Retour sur ce one man show sans limite et sans tabou.

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28 octobre 2019

On prend les mêmes et on recommence : le Suprême NTM en concert au Zénith et au top de sa forme !

On ne présente plus le duo inc(l)assable du (bon vieux) rap français : Joey Starr et Kool Shen avaient remis le couvert pour une tournée d’adieux-come back, confirmant leur assise dans la culture populaire francophone. Le deuxième effet Kiss Cool (oui, j’avais 20 ans en 1993), fut la présence, qui l’eut cru, du crew à l’ancienne : Nathy, Zoxea, Lord Kossity, Busta Flex ont répondu présent et à la question que tout le monde s’est posée ce 24 octobre 2019 : « mais qu’est-ce qu’on attend pour foutre le feu ?! ».

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12 octobre 2019

Citad’elles, la première forteresse française pour les victimes de violence

Pour la première fois en France, Citad’elles ouvrira ses portes à Nantes le 25 novembre prochain aux femmes victimes de violences. Ce lieu d’accueil cosy et chaleureux permettra aux intervenants de diverses organisations de la protection des femmes de recueillir, soutenir et accompagner les victimes de violences privées, publiques, conjugales, familiales et professionnelles.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017