noces de figaro

18 octobre 2017

Un barbier au théâtre de l’Usine : « Vive la joie »

Le festival de Saint-Céré a affiché, durant l’édition 2017, « Le barbier de Séville » de Rossini, dans la vision inventive et joyeuse de Pierre Thirion-Vallet, portée par une troupe pétillante, où Eduarda Melo émerveille en Rosina ! Un spectacle qui rend heureux…

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28 septembre 2017

« Les noces de figaro » de Saint-Céré : dernier sourire…

L’un des temps forts de l’édition 2017 du festival de Saint-Céré a été la nouvelle production des « Noces de Figaro », dans la mise en scène d’Eric Perez, portée par une troupe de jeunes chanteurs, qui explorent les mouvements du cœur et racontent une histoire de notre temps.

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14 septembre 2017

Charlotte Despaux et Anas Séguin à Saint-Céré: l’étoffe des grands

L’un des évènements de l’édition 2017 du festival de Saint-Céré a été la mise en scène, pleine d’énergie, des « Noces de Figaro » de Mozart, par Eric Perez. Charlotte Despaux et Anas Séguin y ont construit des figures particulièrement intenses de la Comtesse et du Comte Almaviva, auxquels ils apportaient un impressionnant charisme et de touchantes sensibilités. Fragil les a rencontrés, dans le traditionnel canapé de l’hôtel de France.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017