opéra

1 octobre 2020

Émotions retrouvées à Saint-Céré

Le festival de Saint-Céré a pu être maintenu cette année sous une forme allégée mais permettant au public de revivre des émotions en direct, et de retrouver le vrai sens et le goût des applaudissements : c’est essentiel !

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10 septembre 2020

Rossini à Saint-Céré : « Il n’y a rien de comparable au spectacle vivant… »

Le Festival de Saint-Céré, maintenu cette année sous une forme allégée, a permis de retrouver des émotions intenses et partagées, grâce aux voix captivantes de Lamia Beuque, Camille Tresmontant, Franck Leguérinel et Philippe Estèphe, dans un éclatant concert Rossini au Château de Castelnau. Nous avons eu la chance de rencontrer ces artistes aux sensibilités touchantes, dont on a tellement besoin !

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18 mai 2020

Syndicalisme à Broadway

Angers Nantes Opéra a programmé en février 2020 « The Pajama Game », une réjouissante comédie musicale créée en 1954 à Broadway, où l'on chante et l'on danse sur un conflit social. Une légèreté qui fait du bien, dans une actualité particulièrement pesante !

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23 mars 2020

Sandrine Abello fait chanter tous les publics à Tours

Sandrine Abello est chef de Chœur à l'Opéra de Tours depuis 2018, après avoir exercé ces fonctions à Angers Nantes Opéra et à l'Opéra National du Rhin. Elle raconte avec passion son métier, ses coups de cœur et des temps forts de son parcours.

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9 mars 2020

Inondation à l’Opéra : une âme qui déborde

Angers Nantes Opéra a affiché, du 29 janvier au 2 février, une création d’opéra, L’inondation de Franceso Filideo, sur un livret et dans une mise en scène de Joël Pommerat. Le spectacle, d’une perturbante intensité, a été créé à l’Opéra-Comique le 27 septembre 2019 ; le compositeur a été ovationné à l’issue de la représentation du 2 février au Théâtre Graslin !

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017