opéra

5 mai 2017

« Tosca » à Tours, à travers le prisme de l’art

L’opéra de Tours vient de proposer une nouvelle production de « Tosca » de Giacomo Puccini : la mise en scène très intense de Pier-Francesco Maestrini est portée par des solistes très investis, sous la direction musicale pleine de ferveur de Benjamin Pionnier.

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10 mars 2017

« Lucia di Lammermoor » à Tours : la folie en partage

Pour sa première programmation à la tête de l’Opéra de Tours, Benjamin Pionnier a choisi, comme spectacle inaugural d’une saison passionnante, "Lucia di Lammermoor" de Gaetano Donizetti, dans la mise en scène de Frédéric Bélier-Garcia, et sous sa direction musicale. La distribution, de très grande classe, se hisse à une stupéfiante vérité théâtrale !

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10 février 2017

« L’Opéra de quat’sous est d’une actualité effrayante »

Après le beau succès de « Cabaret » en 2014, Nicole Croisille et Eric Perez se sont retrouvés l'été dernier au festival de Saint-Céré. Nous les avons rencontrés, pour « L'Opéra de Quat'sous » de Kurt Weill et Bertolt Brecht, une œuvre qui trouve de troublants échos avec notre monde moderne. Ce spectacle, mis en scène par Olivier Desbordes et Eric Perez, est à voir en tournée en mars et mai 2017.

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  • L'enfant et les sortileges
21 octobre 2016

Ravel à la Scala de Milan : Revanche poétique de l’ordre des choses

La Scala de Milan a affiché, en mai 2016, un diptyque consacré à Maurice Ravel, « L’heure espagnole » et « L’enfant et les sortilèges», dans une mise en scène de Laurent Pelly et sous la direction musicale de Marc Minkowski, deux noms associés à quelques spectacles d’anthologie. Il est très émouvant de voir une troupe de chanteurs français aux noms familiers défendre cette musique sur cette scène mythique.

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  • L'homme de théâtre Jorge Lavelli.
7 octobre 2016

Événement : Jorge Lavelli retrouve Copi à l’Opéra de Rennes

L’Opéra de Rennes affiche à partir du 12 octobre 2016 la création mondiale de « L’ombre de Venceslao » de Martin Matalon d’après une pièce de Copi. Le livret et la mise en scène sont signés par l’immense homme de théâtre Jorge Lavelli. Nous avons eu la chance de le rencontrer durant les répétitions.

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  • Traviata St Céré 2016
16 septembre 2016

Rencontre : Burcu Uyar et Julien Dran jouent « Traviata » à Saint-Céré

L’un des temps forts de l’édition 2016 du festival de Saint-Céré a été la mise en scène de « La Traviata » de Verdi par Olivier Desbordes. Dans une vision intime, Violetta revoit passer toute sa vie, juste avant de mourir. Nous avons rencontré Burcu Uyar et Julien Dran, bouleversants d’intensité en Violetta et Alfredo.

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  • Les Maîtres chanteurs de Nuremberg
8 juillet 2016

« Les maîtres chanteurs » à l’Opéra Bastille : « Comment donner une mesure à l’infini… »

OPERA. L’un des temps forts de la saison de l’Opéra National de Paris a été la reprise, en mars 2016, des « Maîtres Chanteurs de Nuremberg » (1868) de Richard Wagner. On n’avait pas vu cet ouvrage, rarement représenté, en version scénique à Paris depuis les mises en scène d’Herbert Wernicke au Palais Garnier (1989) et de Claude Régy au Châtelet (1990). L’œuvre est très riche et le spectacle passionnant !

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  • falstaff
17 juin 2016

« Le monde entier est une farce »

OPERA. Olivier Desbordes affiche régulièrement des partitions de Verdi au festival de Saint-Céré. Il mettra en scène cet été une nouvelle Traviata, après avoir présenté l’an dernier Falstaff, l’ultime opéra du compositeur. Retour sur un spectacle qui conclut l’itinéraire d’un artiste habité par le drame, sur un éclat de rire.

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29 avril 2016

Fête suspendue au dessus d’un gouffre

OPERA. La comédie musicale de John Kander, « Cabaret » (1966), dans la vision perturbante d’Olivier Desbordes, a été l’un des temps forts de l’édition 2014 du festival de Saint-Céré. Le metteur en scène retrouvera cet été lors de ce même festival un contexte semblable avec « L’Opéra de Quat’sous » de Kurt Weill, créé à Berlin en 1928.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017