réseaux sociaux

  • cyberharcèlement médias Fragil réseaux sociaux
18 janvier 2022

Contre le cyberharcèlement, Fragil se mobilise !

Le cyberharcèlement, il faut oser en parler ! Lundi 10 et Mercredi 12 janvier, Fragil était à l’EREA (Établissement Régional d’Enseignement adapté) de Nantes pour échanger sur ce sujet avec deux groupes de jeunes en CAP horticulture et MLDS (jeunes accompagnés par la mission de lutte contre le décrochage scolaire). La thématique de la violence sur les réseaux a été abordée au cours de deux ateliers de deux heures chacun. Une manière d’ouvrir un espace de parole et de leur proposer des pistes de réflexion et d'action contre la haine en ligne.

LA SUITE...

18 octobre 2021

Deux ateliers pour réfléchir et faire de la sensibilisation autour de l’usage du numérique avec les 3èmes de la MFR Chantonnay

Les 6, 13 et 15 octobre 2021, l'association Fragil a animé des ateliers sur les réseaux sociaux et le cyberharcèlement à destination d'élèves de 3ème pro du lycée de l'Erdre à Nort sur Erdre. L'occasion pour ces élèves d'en apprendre un peu plus sur le fonctionnement des réseaux qu'ils et elles affectionnent, de débattre autour du cyberharcèlement et, pour finir, de réinvestir les acquis sous forme d'affiches de sensibilisation.

LA SUITE...

12 novembre 2020

Une journée avec les volontaires de l’AFEV

Le 29 octobre 2020, Fragil a animé des ateliers d'éducation aux médias en direction des volontaires en service civique de l'AFEV. L'association a sollicité Fragil pour animer cette journée autour de deux thèmes principaux, le cyberharcèlement et les réseaux sociaux.

LA SUITE...

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017