5 février 2020
Les réseaux sociaux à la Protection Judiciaire de la Jeunesse à Nantes
Mardi 4 février, Fragil intervenait à la PJJ de Nantes pour parler réseaux sociaux avec des jeunes en stage civique.
Mardi 4 février, Fragil intervenait à la PJJ de Nantes pour parler réseaux sociaux avec des jeunes en stage civique.
Lundi 9 décembre 2019, l'association Fragil, accompagnée par la photographe indépendante Hélène de Valon, a été conviée par l'équipe éducative de la maison d'arrêt de Nantes pour mener des ateliers autour des réseaux sociaux avec une vingtaine de détenus.
Dans le cadre de la semaine de la parentalité "Enjeux de parents, parents en jeu" organisée du 12 au 16 novembre 2019, le SIVOM du secteur de Ligné a sollicité Fragil afin de mettre en place une soirée à destination des ados et des parents sur la thématique du cyberharcèlement.
Dans le cadre de ses projets sur la parentalité, la cybercommune de l’Hermitage a sollicité Fragil afin de mettre en place une conférence interactive consacrée aux réseaux sociaux.
Dans le cadre de ses projets d’éducation aux médias, la médiathèque Diderot de Rezé a sollicité Fragil afin de mettre en place des ateliers autour de la création de l'information, des fake news, des théories du complot et des réseaux sociaux à destination de deux classes de CM1 et de CM2. Le but de ces ateliers étant de proposer aux élèves de créer des tutoriels sur ces deux thèmes.
Le 19 novembre 2019, Fragil a accueilli en ses locaux des animateurs et animatrices jeunesses venu.e.s se former à l'écriture web. Retour sur cette journée consacrée au journalisme et aux nouvelles écritures sur les réseaux sociaux.
Le 29 octobre 2019, l'équipe de Fragil s'est rendue au Pôle Enfance de Savenay pour animer une soirée sur l'information et les Fake News. Une soirée où parents et enfants étaient conviés pour deux temps menés en parallèle.
Pendant deux jours Fragil a accueilli deux volontaires en service civique de l'AFEV pour parler réseaux sociaux et cyber-harcèlement. Retour sur les ateliers proposés et le contenu sélectionné.
Jeudi 4 Juillet, Fragil s'est rendu au Secteur J à la Chapelle sur Erdre afin d'animer un atelier visant à faire comprendre au public l'enjeu des métadonnées et à le questionner sur son empreinte numérique.
Les jeunes sont connectés en permanence. Internet est un outil facile, gratuit et rapide pour diffuser, publier et télécharger de l'information mais tout n'est pas bon à prendre. Les jeunes, souvent en quête de sens ou d'une cause à défendre, peuvent être sensibles à certains discours haineux ou racistes. De nombreux forums, sites ou vidéos Youtube propagent des idées extrémistes, xénophobes, misogynes, homophobes. Nous ne pouvons ignorer ce phénomène et laisser les jeunes sans formation.
L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.
Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.
En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »
Valentin Gaborieau – Décembre 2017