25 février 2019
Revue de presse de la semaine
Fragil a scruté les dernières tendances autour du numérique et des médias afin d'alimenter sa revue de presse.
Fragil a scruté les dernières tendances autour du numérique et des médias afin d'alimenter sa revue de presse.
Fragil s’est rendu au Lycée Nature de La Roche sur Yon, jeudi 31 janvier dernier, pour intervenir sur les enjeux écologiques que pose le secteur du numérique. Au total, près de 200 personnes se sont renseignés auprès de notre équipe sur cette thématique au cours de plusieurs ateliers interactifs de 2 heures.
Fragil s’est rendu au lycée Nature de la Roche sur Yon en décembre dernier pour aller à la rencontre d’une classe de 1ère. Pendant trois jours nous avons proposés divers ateliers sur le journalisme, les réseaux sociaux ou encore les Fake News. Nous avons également aidé les lycéens et lycéennes à créer leur propre média sur instagram.
Fragil a accueilli pendant trois jours seize enseignantes et enseignants du réseau art’ur, réseau régional d’action culturelle des établissement agricoles de la région. Ces professionnel(le)s sont venu(e)s dans nos locaux dans le but d’échanger sur les nouvelles pratiques numériques et les réseaux sociaux. Au cours de ces trois jours nous avons évoqués avec eux de nombreux sujets, récapitulatif journée par journée.
À l'occasion du mois du film documentaire, Fragil s'est rendu à la médiathèque Floresca Guépin afin d'animer deux ateliers. Un premier débat le samedi 10 novembre autour du documentaire Nothing to Hide, puis un décryptage des fake news avec l'atelier "démêler le vrai du faux" le 14 novembre dernier.
Fragil s’est déplacé, jeudi 08 novembre à la Parenthèque de Thouaré sur Loire afin d’animer un débat auprès d’une trentaine de parents autour du danger des écrans et de l’utilisation des réseaux sociaux chez les adolescents.
Mardi 30 octobre, Fragil s’est rendu à l’espace jeunes de Mauves sur Loire afin d’animer pendant trois heures un atelier autour des métadonnées face à une dizaine de participants et participantes. Ce projet co-financé par le Conseil Départemental et la DRDJSCS rentre dans le cadre de l'action d'éducation aux médias menée au quotidien par l'association Fragil.
Comme chaque semaine, Fragil sélectionne plusieurs articles autour du monde du journalisme et du numérique pour enrichir son action dans ces domaines.
Jeudi 11 octobre 2018, Fragil s’est rendu à la Mission Locale Nord Atlantique de Châteaubriant pour animer un atelier d’initiation à l’écriture journalistique et aux pratiques du numérique. L’atelier s’est déroulé auprès d’un groupe encadré par le dispositif Garantie jeune qui accompagne des jeunes âgés de 16 à 25 ans sans emploi ni formation.
Dans le cadre de sa mission d’éducation aux médias, Fragil passe en revue l’actualité des dernières semaines.
L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.
Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.
En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »
Valentin Gaborieau – Décembre 2017