spectacle vivant

22 février 2021

La Roue Tourne et la Tricoteuse d’Histoires

Une scène. Un vélo. Des sacoches. Mais que se passe-t-il ? Le silence règne dans la salle lorsque les lumières s'adoucissent pour n'éclairer que ce mystérieux vélo, qui trône au milieu de la scène. Juste avant que le second confinement ne mette un terme au spectacle vivant, s'est déroulée la représentation de la pièce "La Roue Tourne" au Théâtre de la Ruche le 16 octobre 2020. Ce seule-en-scène réalisé par La Tricoteuse d'Histoires raconte son voyage presque initiatique jusqu'en Turquie.

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9 avril 2020

À mon bel amour : soyons-fous, soyons-nous

Le 26 février dernier, la Soufflerie accueillait le spectacle de la chorégraphe et danseuse Anne Nguyen dans le cadre du festival Hip Opsession. Les 8 interprètes de la compagnie Par Terre ont donné à réfléchir sur l’idée même de la beauté et de ses représentations à travers plusieurs styles de danse. A suivre, l’interview de Sonia Bel Hadj Brahim.

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6 avril 2020

Iron Mike, une déclaration d’amour à la danse

A l’issue du Battle Opsession qui se déroulait les 21 et 22 février au Lieu Unique, Fragil est allé à la rencontre du danseur rennais Mike Hayford (alias Iron Mike), vainqueur de la catégorie Popping avec plus de 20 ans de carrière à son actif.

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28 mai 2019

Un dimanche matin sur la Terre

Dimanche 26 mai (jour de fête des mères et d'élections européennes), Joffroy et moi avons assisté à l'unique représentation du nouveau spectacle de la compagnie du Théâtre des 7 Lieues, qui signe le « Peuple de l'Arbre ». « Lila des Bois » nous a bien plu. Du haut de ses 6 ans, il me seconde pour dire pourquoi...

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24 septembre 2018

Spectacle vivant et handicaps : égalité d’accès à la culture pour toutes et tous ?

L’accessibilité au spectacle vivant, ça vous parle ? S’informer, choisir un spectacle ou un concert (en fonction du contenu ou du prix), se déplacer, se repérer dans une salle ou un théâtre… Pas toujours simple. Fragil avait envie de s’intéresser à cette question du point de vue des personnes en situation de handicap, et plus particulièrement des personnes malvoyantes ou non-voyantes. Enquête.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017