Stereolux

  • 20Syl et Mr. J. Medeiros, pour la tournée de leur groupe AllttA en 2023
17 novembre 2023

A Little Lower Than The Angels, l’aventure de deux passionnés

En français : « juste en dessous des anges », AllttA est le duo formé par le nantais 20Syl (d’Hocus Pocus et C2C) et l’américain Mr. J. Medeiros (de The Procussions et thebandknives). Il se distingue par l’association internationale de deux artistes expérimentés aux influences variées : un DJ/beatmaker/graphiste et un rappeur/MC anglophone. Voici un portrait de ces artistes hors-normes.

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  • Dominique A en concert à Nantes
17 avril 2023

Dernières nouvelles du monde de Dominique A

Depuis la rentrée, le très nantais musicien et auteur, Dominique A nous comble avec une belle actualité : deux albums, un livre de poésie et trois éclectiques collaborations musicales. À cela, il faut encore ajouter une tournée qui passe par Nantes le 4 avril.

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4 février 2021

M.A.D à Stéréolux, la fête au bout des doigts

C’est à Stereolux que s'est tenu le 21 janvier dernier un des spectacles proposés par le festival Trajectoires, adapté en rendez-vous professionnels. La fin de la résidence du chorégraphe nantais Julien Grosvalet a ainsi vu le jour, ou plutôt la nuit, sur la scène Maxi. Fragil vous emmène au cœur de cette représentation de M.A.D, entre fête et révolte. Le thème ? Du madison populaire au club techno.

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2 mars 2020

Rencontre.s Mouvement.s : La libre association

Offrir à de jeunes exilés, nombreux sur Nantes, un espace de rencontre, incluant l’expression corporelle, la danse, tel était le pari de Sandra Walle danse thérapeute et Cécile Heulin éducatrice spécialisée, toutes deux formées à la danse et engagées au sein de « la libre association ». Cette dernière basée dans le quartier de la Bottière a pour objectif de développer la création individuelle et collective par des ateliers artistiques.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017