Stereolux

14 octobre 2016

Scopitone donne sa grand-messe électronique sous les Nefs

La 15e édition du festival Scopitone, manifestation dédiée aux cultures électroniques, a accueilli 53 000 spectateurs du 21 au 25 septembre 2016. Alors que la programmation du vendredi avait été marquée en 2015 par un virage pop-rock (avec la présence de The Shoes ou encore Django Django), ce nouveau rendez-vous a renoué avec la musique électronique, alternant techno et minimale aux accents industriels et acides et DJ’s ne jurant que par synthétiseurs ou vinyles. De quoi renouer avec l’esprit du festival des débuts.

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  • La danseuse Elena Annovi lors de la soirée d'ouverture du festival Scopitone
7 octobre 2016

Et la lumière fut : ouverture du festival Scopitone

La quinzième édition du festival Scopitone, qui s’est déroulée à Nantes du 21 au 25 septembre 2016, nous invite à découvrir les cultures électroniques et les arts numériques. Mais avant d’aller se trémousser tout le weekend sur les dancefloors du Stéréolux, pourquoi ne pas commencer le festival en douceur avec une performance du collectif italien Fuse, mêlant musique électronique, vidéo et danse aérienne.

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15 avril 2016

Gentlemen du dub (not) only

Les Gentleman’s Dub Club ont enflammé la scène artistique nantaise le temps d’une soirée à l’occasion des Streets & Yards le 2 avril à Stereolux. Le groupe anglais qui a vu le jour dans un sous-sol de Leeds en 2006 a présenté son second album « The Big Smoke », sorti en novembre 2015.

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5 mars 2016

Au cœur de l’Étau

Les éditions de l’Étau exposent jusqu’au 18 mars à Stereolux à Nantes. L’occasion pour Fragil de partir à la rencontre du linograveur Benjamin Guyet pour une visite guidée en son et en images entre humour sensible et héritage vernien.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017