Tissé Métisse

18 décembre 2023

Tissé Métisse informe sur les discriminations subies par des jeunes Nantais·es

Le 9 décembre, l’association nantaise Tissé Métisse organisait la 31e édition de son festival à la Cité des Congrès. Elle y proposait notamment un temps de restitution et d’échanges autour de son enquête sociologique sur l’orientation scolaire et professionnelle et l’accès au premier emploi des jeunes des quartiers prioritaires de la métropole.

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16 décembre 2019

Tisse Métisse 2019 : L’éloquence

Ce 14 décembre, c’était la 27ème édition de Tissé Métisse la fête, ce bel événement annuel ayant lieu à la Cité des congrès et dédié à la lutte contre les discriminations et l’intolérance. Autour de propositions variées, il apporte des perspectives pour une société plus solidaire. Focus sur le concours d'éloquence des jeunes de Malakoff.

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25 novembre 2017

Tissmé dans la tess’ !

Parce qu'une bonne occasion de faire la fête, qui plus est pour la bonne cause, est chose rare, rendez-vous comme un seul Homme à Tissé Métisse, le 2 décembre à la Cité des Congrès.

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16 décembre 2016

Métissage en images

A l'occasion de la 24e édition du festival Tissé Métisse, Fragil a laissé traîner son objectif aux quatre coins de la Cité des Congrès de Nantes. Retour en photos et vidéos sur quelques temps-clés : la battle de danse hip-hop, les concerts de Claudio Capéo, d'Oum et de Mbongwana Star.

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7 octobre 2016

La folle rentrée 2016 : coups de cœur de la rédaction / Musique

Fragil fait sa rentrée : les flyers et programmes des événements culturels à venir créent un patchwork coloré face à nous - ils passent de mains en mains, un brouhaha se dissipe, on papote, on discute, on partage autour de nos attentes et envies, les agendas des uns et des autres commencent à se remplir et les choix deviennent compliqués à faire. Tiens, et si on mettait en lumière les événements les plus attendus par la rédac ? Cette semaine, place à la musique.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017