trempolino

27 janvier 2017

Musique au cinéma : l’accord est presque parfait

À l’occasion de la diffusion du court-métrage « Melomaniac » de Mikael Schutz le 12 janvier 2017, le réalisateur a réuni autour d'une table ronde à Trempolino des personnalités spécialistes du cinéma et de la composition musicale pour discuter de la place de la bande originale dans le film, du dialogue entre musique et image, et plus particulièrement de la relation complexe entre leurs créateurs. Lorsque la musique sert l’image, comment réalisateur et compositeur accordent-ils leurs violons ?

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  • Conscientes du retour en force du vinyle, les grandes maisons de disques décident de sortir de plus en plus de vinyles, en rééditant de grands classiques
24 juin 2016

Vinyle : l’objet d’art face au business

Fragil est allé à la rencontre de différents professionnels de la musique afin de comprendre ce retour à la fameuse galette noire. Véritable support de la créativité, le vinyle attire les artistes. Même si les labels indépendants n’ont jamais vraiment abandonné cet objet mythique, la demande des artistes est de plus en plus importante.

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  • Le Truck System pour une ambiance sound-system bon enfant devant Trempolino.
17 juin 2016

Histoires de Dub

La culture du Sound System bat son plein. Festivals et soirées consacrés au dub poussent un peu partout à l'image du Dub camp de Carquefou (7-10 juillet). En guise d'échauffement, l'association nantaise Get up ! proposait récemment un premier rendez-vous autour d'une conférence à Trempolino. Fragil y était. On vous raconte.

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  • Le retour du vinyle
17 juin 2016

Vinyle : un retour en trompe-l’oeil

Le vinyle fait son grand retour sur le marché de la musique ces dernières années, résistant ainsi au numérique ; c’est du moins l’idée qui revient le plus souvent dans les esprits. Idée reçue, utopie ou réalité ? Fragil est allé à la rencontre de quelques spécialistes nantais de la question afin d’en savoir plus sur le fameux retour de la galette.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017