tu

21 janvier 2019

Issues : l’évasion poétique

Le TU a accueilli du 8 au 12 janvier l'adaptation pour la première fois en France d'Issues, la pièce écrite par Samuel Gallet et mise en scène par Simon Le Moullec. Un voyage intense entre enfermement et liberté, une ode bouleversante à la vie, foisonnante et intrépide.

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6 avril 2018

Backstage Turbulences #2 : Prun’

Il faut toute forme de média pour bien relayer un événement. Alors après vous avoir fait découvrir hier les backstages du Vlipp sur Turbulences, au tour de Radio Prun’ de partager ses making off.

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4 avril 2018

Les femmes s’imposent au TU Nantes

Dans le cadre de cette deuxième journée du festival Turbulences 14 comédien.ne.s sont venus traverser le temps et la frontière franco-italienne pour nous parler de féminisme avec la pièce de théâtre « Les femmes qui écrivent sont dangereuses ».

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4 avril 2018

Hissez haut le pavillon des libertés individuelles !

Ce n’est pas parce que vous n’avez rien à dire que la liberté d’expression n’est pas indispensable. Il en va de même pour les libertés individuelles : ce n’est pas parce qu’on n’a rien à cacher que Google, Facebook ou Amazon peuvent se permettre de conserver et commercer nos métadonnées. C’est sur ce postulat que se réunissent les collectifs Traverse et OS’O dans un spectacle manifeste où pirates d’antan croisent ceux d’aujourd’hui. Dans un mouvement d’émancipation, ils partent à l’assaut de la libération de la parole, de l’accès à l’information et du droit à l’anonymat. Tel un valeureux moussaillon, Fragil a embarqué avec eux au TU à Nantes le 22 mars et en est ressorti conquis !

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27 mars 2018

TRTFF – What can I do to make you love me ?

Du 12 au 15 mars se jouait au TU à Nantes TRTFF – What Can I Do To Make You Love Me, une pièce à la fois drôle et sensible qui tente de mettre des mots sur l’un des maux du siècle : le syndrome de l’imposteur. Une création de Colyne Morange (Stomach Company), artiste compagnon du TU. Avec Elise Lerat, Quentin Ellias, Stéphane Menti, Marc Têtedoie, Tamaïti Torlasco et Marion Thomas.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017