Tu-Nantes

29 mars 2017

Se dorader la pilule au soleil

A l'occasion du festival Turbulences organisé au Théâtre Universitaire de Nantes, La Dorade Lab' a investi la Stratosphère. Rencontre avec les fondateurs de cette association qui nous explique le projet et nous invite à réinvestir l'espace public pour plus de solidarité et de vie dans ces lieux qui nous appartiennent, à nous aussi.

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24 mars 2017

Le THéâTRe aMOk au festival Turbulences

Dans le cadre du festival Turbulences qui aura lieu du 22 au 30 mars 2017 sur le campus de l'Université de Nantes, l’association THéâTRe aMOk propose une pièce issue d’une création participative avec les étudiants. Humour, gravité et sociologie sont au cœur de la pièce. Nous sommes allés à la rencontre de l’association pendant l’une de leurs répétitions.

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17 mars 2017

Entrez dans la danse

Le 18 janvier 2017, Fragil est allé déambuler dans l'antre du Château des Ducs de Bretagne. Pour dépoussiérer ces vieilles pierres marquées par l'histoire de la ville de Nantes, des nocturnes sont organisées afin de réveiller les fantômes. Ce soir-là, trois compagnies ont investi les lieux à l'occasion du Festival Flash Danse, à l'initiative du TU-Nantes. Récit et interview.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017