Université de Nantes

22 mai 2020

Un lycéen perdu dans le labyrinthe de l’orientation 2

Je m’appelle Tristan, je suis en terminale et pour accéder à la formation que je veux faire l’année prochaine, il faut que je rassemble certaines conditions. La première était de se rendre au salon du lycéen et de l’étudiant proche de chez moi, afin de me faire une idée des formations qui y sont présentées. La deuxième est d’aller à des portes ouvertes et d’essayer des cours à la faculté de Nantes.

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11 mars 2020

Un lycéen perdu dans le labyrinthe de l’orientation

Je m’appelle Tristan, je suis en terminale et pour accéder à la formation que je veux faire l’année prochaine il faut que je rassemble certaines conditions. La première est de se rendre au salon du lycéen et de l’étudiant proche de chez toi, afin de te faire une idée des formations qui y sont présentées.

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14 décembre 2018

Les Fake News et l’Europe

Trois étudiantes en Master « Ingénierie en projets européens et internationaux » à l’Université de Nantes ont sollicité Fragil pour animer un café citoyen/café débat sur le thème des élections européennes, et plus précisément sur les Fakes News et la désinformation. Cette rencontre a eu lieu le mercredi 12 décembre 2018 au Théâtre Universitaire.

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  • Maxi Obexer
31 mars 2017

Briser les frontières

Fragil a rencontré Maxi Obexer, dramaturge invitée en résidence dans le cadre du projet « Création & Crise ». Deux spectacles, explorant les problématiques des migrations européennes, sont nés de ce travail. Ils étaient présentés lors du festival Turbulences au TU Nantes le mercredi 29 mars 2017.

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24 mars 2017

Le THéâTRe aMOk au festival Turbulences

Dans le cadre du festival Turbulences qui aura lieu du 22 au 30 mars 2017 sur le campus de l'Université de Nantes, l’association THéâTRe aMOk propose une pièce issue d’une création participative avec les étudiants. Humour, gravité et sociologie sont au cœur de la pièce. Nous sommes allés à la rencontre de l’association pendant l’une de leurs répétitions.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017