C’est le mercredi 30 novembre – jour de l’ouverture du festival – que Fragil a eu la chance de rencontrer Jean-Louis Brossard, co-fondateur et programmateur des Transmusicales de Rennes, mais aussi accessoirement excellent défricheur de talents. Bien assis sur sa parure léopard (qui dénote quelque peu avec le thème de la banquise), le boss des Trans nous parle de lui, de l’histoire du festival, des groupes sur lesquels il mise cette année et même de ses amours de jeunesse. Rencontre avec un homme passionné et passionnant.
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Quelques jours plus tard, c’est l’heure du bilan. Et il est plutôt positif. Côté fréquentation, le festival a accueilli plus de 62 000 participants tous lieux confondus, dont 33 000 au Parc Expo (c’est 1 200 spectateurs de plus qu’en 2015). Sur ces 4 jours de fête rennaise, ce n’est pas moins de 101 groupes qui ont joué dans une trentaine de lieux différents. Avec Fragil, on vous a concocté une petite sélection des concerts que nous avons réussi à voir dans ce joyeux boxon musical.
Les 13 artistes coup de cœur de la rédaction
– Nova twins « Punk’s not dead ! » (Royaume-Uni) / Vendredi 2 décembre, Parc Expo hall 3
Rien de mieux qu’un bon hip-hop punk vénère pour bien commencer la soirée. Les Nova Twins figuraient parmi les coups de cœur de Jean-Louis Brossard pour cette 38ème édition et nous avons bien compris pourquoi. Pantalon zèbre et crinière de lion, le duo le plus badass de Londres s’est imposé comme une révélation lors de ces Transmusicales 2016. À peine 20 ans mais déjà une attitude et une prestance à faire pâlir les plus grands. Look grunge, lignes de basse saturées et chant provocateur, les deux fausses jumelles ont déployé une énergie folle, à la croisée des chemins entre le rock underground, l’urban punk, l’electro, le hip-hop et le RnB (rien que ça). Un live revigorant et un gros potentiel pour ces « Bad Bitches » qui ont mis le chaos sur scène comme dans le public.
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[aesop_image force_fullwidth= »off » lightbox= »off » captionposition= »left » credit= »Merwann Abboud » caption= »Georgia South, bassiste de Nova Twins, aux Transmusicales de Rennes » align= »center » imgwidth= »1024px » img= »https://www.fragil.org/wp-content/uploads/2016/12/FRAGIL_Nova_02.jpg »]
[aesop_quote type= »pull » cite= »Georgia South, bassiste de Nova Twins, lors d’une interview pour kitmonsters.com » quote= »Il est impossible de définir notre musique en un seul et unique genre, parce qu’on aime trop de trucs différents. » size= »1″ align= »center » height= »auto » text= »#ffffff » background= »#222222″ width= »100% »]
– Meute, fanfarmonie de techno music (Allemagne)/ Samedi 3 décembre, Parc Expo hall 8
Uniformes rouges, chapeaux, manchettes, cuivres, tambours… Clichés de la fanfare ? À première vue, peut-être, mais Meute (à prononcer « Meüte », nous informe le groupe en début de concert) fait dans l’originalité. Composé d’une douzaine de batteurs et de cuivristes, la formation allemande reprend des titres… techno ! Adapter l’électronique au format acoustique n’est pas chose aisée, c’est pourtant une véritable réussite pour les douze Hambourgeois. Sur scène, c’est une véritable fête. Pendant plus d’une heure, le hall 8 – qui affichait complet – aura eu le droit à de nombreuses reprises : Âme, Marc Romboy, Laurent Garnier, Stephan Bodzin ou encore une surprise avec Adele et sa célèbre chanson Rolling in the Deep. Une parfaite harmonie entre la musique industrielle d’un club berlinois et la chaleur humaine d’une fanfare tout sourire. Original, créatif, brillant et joyeux, ce live aura peut-être fait changer d’avis tous les sceptiques de la musique électronique.
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– Colorado, ardeur juvénile (France) / Vendredi 2 décembre, Parc Expo hall 8
Dynamisme contagieux pour le jeune duo Colorado. À seulement 18 et 19 ans, les deux Briochins ont mis tout le monde d’accord ce soir-là dans le hall 8. De grosses nappes de synthé, qui nous ramènent à cette synthpop rennaise très en vogue en ce moment (Juveniles, Clarens, Les Gordon…). Le groupe est d’ailleurs produit par Julien Vignon, leader du groupe rennais Manceau (coïncidence ?). Sur scène, c’est une puissante innocence qui fait plaisir à voir. Les deux jeunes bacheliers livrent une performance sans retenue, devant une assistance conquise par les rythmes analogiques et dansants de leur premier EP sorti sur Elephant & Castle. Chez Fragil, on mise beaucoup sur ce duo qui est déjà programmé aux Vieilles Charrues 2017.
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[aesop_quote revealfx= »off » type= »pull » cite= »Martin Audrezet, membre de Colorado, lors d’une interview avec extradance.fr » quote= »Avant tout, on veut kiffer ce qu’on fait ! » direction= »left » parallax= »off » size= »1″ align= »center » height= »auto » text= »#ffffff » background= »#222222″ width= »100% »]
– Empereur renard, princes de la Green Room (France) / Samedi 3 décembre, Parc Expo hall 4
C’est dans la fameuse Green Room (le hall du festival dédié à la musique électronique) que les deux frères de Empereur Renard ont pu faire leurs preuves pour la première fois devant un public plutôt conséquent. Ce duo guitare/synthé créé il y a seulement sept mois est une petite pépite electro-rock, au carrefour de groupes comme The XX, Ratatat ou encore Daft Punk à leurs débuts. À tout juste 18 et 21 ans, les deux jeunes Rennais ont joué la carte de la guitare saturée/distordue et des scratchs aux platines, ce qui a permis à la totalité du public de s’abandonner aux mélodies instrumentales ambient, voire atmosphériques, qui flottaient dans le hall techno cette nuit-là. Un set impeccable, à la fois doux et brutal, pour un duo prometteur.
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– Liev, bête de scène à seulement 17 ans ! (France-Belgique) / Mercredi 30 novembre, Ubu
Introduite sur scène par Jean-Louis Brossard en personne pour le lancement de ces Transmusicales 2016, Liev, 17 ans, arrive discrètement sur scène, accompagnée par David, un guitariste qu’elle a rencontré au studio Black Horses à Lorient. D’origine anglaise, née en Belgique et résidant actuellement en Bretagne, la jeune femme offre une performance époustouflante avec un blues au rythme lent et décharné, agrémenté par des paroles rivalisant de romantisme et de bons sentiments. Dans sa voix, on perçoit le timbre de Lou Doillon, Fiona Apple ou PJ Harvey. Après plusieurs morceaux, elle avoue d’une voix juvénile et adolescente que c’est l’un de ses premiers concerts. Sûrement pas le dernier…
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–Con brio, James Brown is alive ! (États-unis) / Vendredi 2 décembre, Parc Expo hall 9
Venus tout droit de San Francisco, les Con Brio rappellent immédiatement les grandes heures du rhythm and blues portées à l’époque par l’inoubliable James Brown. Le rythme est soutenu et entraînant, les cuivres survoltés et les chants du charismatique Ziek Mac Carter exhortent la foule à danser. Impossible de résister à ses invitations incandescentes. Le son est envoûtant, le hall entier chavire… Sans oublier la souplesse du leader, ses grands écarts et son salto final après plus d’une heure de live déchaîné. Une performance à savourer en live !
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– BCUC, au cœur d’une tribu (Afrique du Sud) / Samedi 3 décembre, Parc Expo hall 8
Créé en 2003, Bantu Continua Uhuru Consciousness (BCUC) est né à Soweto, dans la banlieue de Johannesburg. La base de leur son est tribale, cependant des percussions, des maracas, des sifflets zoulous, des sons de jungle et les incantations du chanteur viennent s’ajouter au fil des morceaux qui durent en moyenne vingt minutes, rappelant les longues envolées afro-psychédéliques de Fela. Les sept musiciens développent une musique qu’ils qualifient de « funky soul indigène ». On a instantanément la sensation d’être plongé au cœur d’une tribu musicale. Un des coups de cœur du programmateur Jean-Louis Brossard !
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– Reykjavikurdaetur, du rap en V.O. ! (Islande) / Samedi 3 décembre, Parc Expo hall 8
Une rappeuse, ça fait du bruit, alors imaginez l’ambiance quand elles sont 12 sur scène ! Vêtues de justaucorps noirs et de chemises blanches, les Reykjavikurdaetur, littéralement les filles de Reykjavik, font partie d’un collectif qui rassemble une vingtaine de jeunes femmes, toutes éprises de beats et de hip-hop. Leurs flows sont travaillés, incisifs, les rythmes sont lourds, teintés d’électro, et leurs paroles (auxquelles on ne comprend rien, évidemment c’est en islandais) évoquent la condition féminine, les violences conjugales et revendiquent un réel girl power. Tout un programme à déguster en V.O !
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[aesop_quote revealfx= »off » type= »pull » cite= »Anna Tara Andrésdóttir, membre de Reykjavíkurdætur, dans une interview accordée à blog.kexp.org » quote= »Pour les garçons, ce n’est pas « cool » de nous aimer. C’est un peu comme un secret. Genre « Ne dites pas à mes amis que j’aime Justin Bieber.» » direction= »left » parallax= »off » size= »1″ align= »center » height= »auto » text= »#ffffff » background= »#222222″ width= »100% »]
– NO ZU, incantations du bout du monde (Australie) / Vendredi 2 décembre, Parc Expo hall 9
Qualifiés d’hurluberlus par les programmateurs des Trans, les NO ZU sont venus tout droit de Melbourne pour présenter aux festivaliers un style Heat Beat, un son d’Australie riche en cuivres et notes de synthèse. Sur scène, ils sont huit à se répartir les différents instruments : deux batteries, une percussion, un saxophoniste claviériste, une guitare, le tout agrémenté d’un subtil mélange de voix féminines et masculines. C’est rythmé, disco par moments, dub à d’autres, et nul doute qu’ils n’auront pas fait le voyage pour rien.
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[aesop_image revealfx= »off » force_fullwidth= »off » lightbox= »off » captionposition= »left » credit= »Merwann Abboud » caption= »La chanteuse de NO ZU aux Transmusicales de Rennes » align= »center » imgwidth= »1024px » img= »https://www.fragil.org/wp-content/uploads/2016/12/FRAGIL_Nozu_02.jpg »]
– Mouse DTC, déjanté, surréaliste, dingue ! (France) / Vendredi 2 décembre, L’Étage
Dès les premières paroles, il est indéniable que le trio des Mouse DTC est fan de Philippe Katerine et de ses absurdités ! Les chansons sont déjantées, les paroles surréalistes. On passe d’ « elles ont toutes le ventre plat » à « j’attends que tu me cuisines, que tu manges mon corps »… Le tout fait penser à du Lio survolté, à du Sexy Sushi punk rock. Sur scène, Hermance Vasoldila virevolte et s’adonne à une intense gymnastique. Le résultat est frénétiquement dansant, profondément entêtant et complètement dingue !
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– Yuksek, le chouchou de la prog (France) / Jeudi 1 décembre, Parc Expo hall 3
Rémois d’origine, le producteur, remixeur, DJ et songwriter Yuksek est un abonné des Transmusicales, auxquelles il a participé en 2007 et en 2010. Pour cette édition 2016, il était accompagné d’un quatuor formé d’une batterie, d’une guitare, de percussions et d’un synthétiseur pour présenter son dernier EP, réalisé avec plusieurs guests, dont le groupe Her, qui l’a rejoint sur scène pour ce concert rennais (et dont on vous avait parlé lors de leur venue à Nantes, à l’occasion des Inrocks Festival). Le son est plus soul, disco, et parfois plus sombre que lors de ses précédents concerts. Un set recommandé par Jean-Louis Brossard…
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[aesop_quote revealfx= »off » type= »pull » cite= »Yuksek, lors d’une interview avec Brain Magazine » quote= »Pour moi la musique électronique c’est pas une émotion instantanée, c’est surtout du fun » direction= »left » parallax= »off » size= »1″ align= »center » height= »auto » text= »#ffffff » background= »#222222″ width= »100% »]
- Power BTTM, provocateurs et désinhibés ! (États-unis) / Vendredi 2 décembre, Parc Expo hall 3
Il n’y a pas d’âge pour être dingue ! Habillé de robes à fleurs, le jeune duo masculin des Power BTTM l’a prouvé sur la scène du hall 3 en offrant au public un set totalement déjanté. Leur rock’n’roll déglingue se transforme régulièrement en garage punk et leurs personnages efféminés semblent totalement assumés. Ils ont enflammé le public à grands coups de power pop un brin provocatrice, un brin mielleuse. Un duo déjanté à suivre de près…
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[aesop_quote revealfx= »off » type= »pull » cite= »Niño de Elche, pour une interview avec flamenco-culture.com » quote= »À part le flamenco, j’aime aussi beaucoup le metal » direction= »left » parallax= »off » size= »1″ align= »center » height= »auto » text= »#ffffff » background= »#222222″ width= »100% »]
Niño de Elche, le flamenco réinventé de (Espagne) / Vendredi 2 décembre, Parc Expo hall 3
Défenseur de sa culture en la passant au filtre de la modernité, Niño de Elche revisite le flamenco, un style musical vieux de plus de trois siècles, en l’agrémentant de guitares électriques, de synthétiseurs et de boîte à rythmes auxquels il ajoute sa voix qu’il utilise fréquemment comme un instrument. Son « Flamenco Nuevo », comme il l’appelle, est une agréable découverte et démontre, une fois de plus, qu’il est intéressant de mêler tradition et modernité pour obtenir un son qui fait sens.
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Reportage réalisé par Mélanie Vitry et Merwann Abboud