« C’était trop court ! », critique le petit gars, dont l’attention est pourtant limitée. Le spectacle de 50 minutes, joué en plein air, spectateurs assis par-terre, sous un grand chêne au beau milieu du parc de Procé, met en scène Lila, Florence Labérenne en adolescente rebelle, et Côme, son comparse perché.
[aesop_image imgwidth= »50% » img= »https://www.fragil.org/wp-content/uploads/2019/05/IMG_3468.jpg » credit= »Alexandra Girard » align= »center » lightbox= »on » captionposition= »left » revealfx= »off » overlay_revealfx= »off »]
L’histoire évoque les réminiscences de l’enfance de ces protagonistes partis pour un voyage imaginaire autour de la Terre, où séquoias d’Amérique et baobabs d’Afrique alternent dans un récit un chouïa tiré par les cheveux.
Notre Jojo lui, n’en a cure, de l’histoire. Ce qu’il a vu et aimé, c’est que l’on pouvait faire une ronde avec les autres enfants (et leurs parents, grands enfants portant des Kickers!) autour de l’arbre, et même lui faire un câlin à un moment donné.
Il aura appris des mots nouveaux, et moi aussi, comme « moabi » (grand arbre africain) ou « houppier » (sommet d’un arbre ébranché).
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Où il est question, pendant cette petite heure passée sous la canopée et à même le sol, d’animaux qui se transforment en pirates puis en humains inhumains, qui changent la forêt amazonienne en allumettes…
A l’heure où les adultes devaient aller voter, un peu de non-sérieux, ce fut du bonheur en branche, qui nous a élevés vers les cimes de l’insouciance.