Étape 1 : Salon du lycéen et de l’étudiant
Se rendre au salon du lycéen et de l’étudiant n’est certes pas obligatoire, mais il est nécessaire d’y aller si l’on veut comprendre ce que les étudiants apprennent comme savoirs et savoirs-faire au sein de leurs formations. Il faut aussi y faire un tour pour discuter avec des professeurs et se faire une idée des métiers qui s’offrent à nous à la fin des différentes formations.
Tout d’abord, dur de se lever un samedi matin avant 9h… Le samedi, c’est normalement fait pour faire la grâce matinée ! Comme j’ai transpiré cette nuit, je dois prendre une douche. Mais j’ai la flemme de sortir du lit… J’me dis : « Pense aux points positifs ! ». Mais en fait, il n’y en a qu’un… ça aura le mérite de me réveiller ! Je prends mon petit-déjeuner… En catastrophe car je suis en retard. Bref, une journée presque ordinaire… Ensuite, il faut que je conduise pour aller au salon de l’étudiant. Quelle galère la conduite accompagnée… Arrivés à la Beaujoire, tous les parkings sont pleins à craquer. C’est au Hall XXL mais on est obligés de se garer près de la boutique du FC Nantes dans le parking du stade. 500m à marcher pour se rendre au salon. On se croirait un soir de match à guichets fermés.
Un vrai labyrinthe
Dans l’antre du Hall XXL, il faut repérer les lieux où se situent les différentes formations (Formations universitaires, Alternance, Ingénieurs…)… Un vrai labyrinthe. C’est noir de monde on ne distingue rien ! On va donc se référer au plan fourni par l’Etudiant à l’entrée du salon. Pour se rendre aux différents stands qui attirent ma curiosité je dois me frayer un chemin au milieu des visiteurs. C’est déjà hyper compliqué… Imaginez, il y a plus de 200 exposants. Certains se bousculent. D’autres se marchent sur les pieds. Et moi je fais tout pour éviter qu’on écrase mes chaussures toutes propres !
Une fois arrivé, je ne passe pas par quatre chemins, je pose mes questions aux intervenants présents au niveau des stands. J’ai eu le temps d’y réfléchir avec la lenteur de l’avancée de la queue. Mes questions ? Elles sont simples, basiques je dirais même… (Blague que seuls les moins de 25 ans vont comprendre, et très nulle mais il fallait que je la fasse. Pour les 26 ans et plus, c’est dans une chanson de rap d’Orelsan qui date quand même de 2017) Revenons à mes questions : elles sont également recherchées car je porte un réel intérêt à la formation proposée. Mais quelle que soit la difficulté des questions, les élèves ainsi que les professeurs sont, en principe, en mesure de répondre à chaque demande effectuée par un visiteur. Mais plus les questions sont complexes, plus c’est intéressant pour les professeurs, il comprennent ainsi que l’on s’est renseigné sur les formations en consultant par exemple les sites internet de l’Etudiant et de l’Onisep.
J’ai visité tous les stands possibles et imaginables sur les formations à faire pour exercer le métier qui me plaît. Écoles publiques (IUT, Licences,…) et écoles privées. Et comme de bien entendu quand il y a le choix entre les deux, les écoles plus onéreuses dites privées sont délaissées au profit des écoles publiques, effectivement plus abordables financièrement. Attention aux préjugés !! Je ne prends pas parti pour les écoles privées, qui plus est car mes parents préfèrent m’envoyer dans le public. Pour raisons évidentes de financement…
En tout cas j’en garde un bon souvenir car j’ai pu connaître le taux approximatif d’admissions sur le nombre total de demande. Et il se trouve que c’est très peu. Je suis dans la merde !!
C’est reparti !
Six semaines plus tard… Rebelote, le salon de l’étudiant pour les métiers des arts, de la communications, du design et des formations en alternance. Comme pour le salon du lycéen et de l’étudiant : dur de se lever un samedi matin avant 9h… Le samedi, c’est normalement fait pour faire la grâce matinée ! Comme j’ai transpiré cette aussi nuit, je dois encore prendre une douche. Mais j’ai autant la flemme de sortir du lit que six semaines auparavant. Vous connaissez la suite…
Finalement on est en retard donc ma mère me dépose devant et part se garer pendant que je glane quelques informations. Dans la cité des congrès je me rends compte d’une chose essentielle pour continuer la visite : les intervenants viennent uniquement de grandes écoles privées de Nantes et son agglomération. Mais ce n’est pas grave, je saurais quand même quels sont les attendus pour rentrer dans ces formations.
Il y a la conférence à laquelle il faut absolument que j’assiste donc dès que ma mère me rejoint, on se dépêche de gagner la salle où elle se déroule.
En assistant à la conférence je me rends directement compte de l’importance d’un book des réalisations. Mais aussi de la culture générale. Ça comme je suis un mec ultra cool, faut pas s’inquiéter, j’en ai… Ensuite dans le choix de l’école, il ne faut pas négliger l’importance de la répartition théorique, pratique et culturelle dans l’enseignement. Et après quand on veut entrer sur le marché du travail, de l’importance de nos savoirs-faire et des stages qu’on a effectués. Les écoles sont d’ailleurs présentes pour nous aider mais elle nous laissent en autonomie assez longtemps. On est des adultes à 21 ans normalement, non ?
En tout cas, une fois la conférence terminée, c’est l’heure de manger. Il faut tout de même se nourrir après un travail acharné de deux heures !
Je tiens à remercier sincèrement tous ceux qui m’ont lus jusqu’au bout. Tout d’abord mes parents et puis mon rédacteur en chef Merwann, sans qui je ne serais pas publié. J’espère que vous avez tous appris quelques bonnes informations et que vous saurez tirer parti de mes explications. Parce que c’est notre projet ! La réussite professionnelle… Pas les élections présidentielles.
On se retrouve bientôt, pour l’étape 2 : les visites d’établissements (fac, IUT… et écoles privées).