26 novembre 2018

Un retour vers le passé…

Les archives départementales de la Loire-Atlantique vous accueillent jusqu'au 07 avril 2019 pour venir découvrir l’exposition Retour de Guerres. Cette exposition va vous faire faire un bond en arrière et vous embarquer au cœur de la 1ère guerre mondiale.

Un retour vers le passé…

26 Nov 2018

Les archives départementales de la Loire-Atlantique vous accueillent jusqu'au 07 avril 2019 pour venir découvrir l’exposition Retour de Guerres. Cette exposition va vous faire faire un bond en arrière et vous embarquer au cœur de la 1ère guerre mondiale.

Pour célébrer le centenaire de la fin de la Première Guerre Mondiale, les archives départementales ont décidé de rendre hommage à cette fin de guerre atroce d’une manière culturelle. Depuis le 17 octobre 2018, les archives départementales de la Loire-Atlantique nous ouvrent ses portes pour l’exposition RETOUR(S) DE GUERRE.

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Gueules cassées

Cette exposition est basée sur le retour des soldats du département à leur quotidien après la Première Guerre Mondial. Tout au long de cette exposition, plusieurs thèmes sont abordés. On passe de la gloire à l’hospitalisation des gueules cassés. Les sentiments peuvent changer en fonction des thèmes. On peut ressentir la joie des habitants de Loire Atlantique de l’époque comme la tristesse ou la peine au moment de la réalité. Dans les moments de joie à la fin de la guerre, les français sont comme dans un autre monde : ils célèbrent leur victoire, font la fête.

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Retour sur Terre

Mais la réalité revient au galop : la destruction des villes, le retour des blessés de guerre, les veuves et orphelins… Il faut maintenant penser à reconstruire le pays.

Cette exposition va vous bouleverser à travers les photos exposées, les reliques des blessés de guerre, et les cicatrices du passé.

Étudiante en Histoire, j'aime beaucoup écrire sur les événements sportifs ou musicaux.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017