• Portrait Valérie
9 octobre 2024

Valérie, un regard optimiste venu d’outre-Atlantique

Née au Québec, Montréalaise d’adoption, Valérie a traversé l’Atlantique et s’est installée à Nantes il y a quelques mois par amour. Par amour pour son copain français d’abord, mais aussi par amour pour la nature et l’offre culturelle présente à Nantes. Elle nous livre ses premières impressions et ses coups de cœur !

Valérie, un regard optimiste venu d’outre-Atlantique

09 Oct 2024

Née au Québec, Montréalaise d’adoption, Valérie a traversé l’Atlantique et s’est installée à Nantes il y a quelques mois par amour. Par amour pour son copain français d’abord, mais aussi par amour pour la nature et l’offre culturelle présente à Nantes. Elle nous livre ses premières impressions et ses coups de cœur !

Valérie a toujours ressenti une envie de bouger, de vivre ailleurs, cependant freinée par quelques appréhensions. Pensant aller à la rencontre de différences culturelles, c’est finalement les similitudes entre Nantes et Montréal qui créent son coup de cœur ; « il y a des pistes cyclables partout, je me déplace tout le temps en vélo, l’omniprésence de la végétation aussi ».
Au fil de ses sorties, elle découvre également des « Nantais•es engagé•es et abordables. Une ouverture à l’autre qui est très agréable ».
« Je suis surprise d’aimer autant ça [Nantes] et si rapidement. C’est la première fois dans ma vie que j’ai envie de m’ancrer ! », confie-t-elle.

Pour l’association québécoise Futur simple et son média Unpointcinq, Valérie continue d’effectuer, à distance, des missions de recherche et de vulgarisation afin de mettre en lumière l’importance du facteur humain dans la transition climatique et environnementale. 

C’est vraiment important de rassembler.

Pour la jeune québécoise, faire partie intégrante du territoire et échanger au plus près avec sa communauté est le meilleur moyen d’atteindre et de sensibiliser un public sur les causes environnementales et sociétales.
Son arrivée à Nantes est une ouverture vers de nouveaux horizons professionnels et l’opportunité de s’impliquer davantage. Rejoindre l’équipe de Fragil est la première étape de son voyage.


  • Son lieu préféré :
    Le Labo Diva sur l’île de Nantes, un café-cantine et lieu de vie engagé, géré par la coopérative Commun’île, qui valorise les récoltes de la micro-ferme dans ses assiettes.
  • Son activité insolite :
    Faire une promenade apaisante dans les allées du cimetière de Miséricorde, aussi surnommé “le Père-Lachaise nantais”, situé dans le quartier des Hauts-Pavés, et, après un détour par la parcelle de libre cueillette, aller fleurir quelques tombes.
  • Sa reco engagée :
    Les Autres Possibles, un média engagé très local, et son guide de bonnes adresses “Nantes durable et solidaire”.
  • Un son à écouter :
    Le groupe québécois
    Les Cowboys fringants.
  • Son objet :
    Un jeu de Cribble, souvenir d’un voyage en Terre-Neuve-et-Labrador, qui lui rappelle son grand Canada, la beauté et la richesse de la nature mais surtout, sa famille et ses amis.

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Tout droit arrivée de Paris où elle a vécu les 15 dernières années, Amandine est à Nantes depuis seulement quelques mois. Pourtant, sa connaissance du calendrier culturel et son ancrage dans le quartier révèlent plutôt une femme capable de trouver toutes les occasions pour faire des rencontres et de s’imprégner de l'imaginaire nantais.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017