12 février 2019

Warehouse : Une soirée Under assurée par Charlotte de Witte

Parmi une de ses seules dates françaises en club, la célèbre DJ internationale Charlotte de Witte a choisi de se produire au Warehouse le 8 février 2019 dernier !

Warehouse : Une soirée Under assurée par Charlotte de Witte

12 Fév 2019

Parmi une de ses seules dates françaises en club, la célèbre DJ internationale Charlotte de Witte a choisi de se produire au Warehouse le 8 février 2019 dernier !

Charlotte de Witte fait le tour de l’Europe durant tout le mois de février pour se produire dans les clubs. De la Belgique, à l’Italie, en passant par les Pays-Bas, c’est la ville de Nantes qu’elle a choisie pour son passage en France ! De plus en plus reconnue, elle ne cesse de conquérir le public à chacun de ses passages avec des DJ sets de qualité, comme celui de Tomorrowland en 2018 :

H.Mess, DJ de musique électro et techno, a eu l’honneur d’ouvrir la soirée en assurant la première partie, et c’est vers 2h du matin qu’est arrivée Charlotte de Witte sur scène.

Pour la deuxième année consécutive, la DJ belge a quasiment rempli le Warehouse et le public était envouté du début à la fin. On a pu entendre de nombreuses musiques de ses derniers albums et de célèbres musiques comme « Wisdom » qui ont plus que jamais ambiancé la foule.

Après presque 3 h de musique, Charlotte Witte a quitté la scène sous les applaudissements d’un public qui en demandait encore. Elle a laissé la place à Quentin Schneider, DJ également très apprécié dans l’univers de la musique électronique, house et techno, qui a su garder et ambiancer le public jusqu’à la fermeture du club.

Pour tous ceux qui apprécient la musique électronique et particulièrement la techno, retrouvez la soirée Open Minded Party le 1er mars 2019 avec notamment Acid Arab, Chichi ou encore une fois Quentin Schneider. Et si vous voulez à tout prix revoir Charlotte de Witte, sachez qu’elle se produira à de nombreuses reprises dans de grands festivals à venir tels que Dour ou encore I Love Techno Europe cet été.

 

Article co-produit avec Olympe Dupont.

De nature curieuse, créative et exploratrice, Julie est étudiante en communication. Elle vous fera découvrir de nombreux sujets plus variés et authentiques les uns que les autres, autour de ses passions : l’art, le cinéma, la musique, le digital et le voyage.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017